Un petit groupe composé de Champbourcy, sa fille Blanche, sa soeur Léonida, Cordenbois, le pharmacien, Colladan un riche fermier, et Félix un jeune notaire, a l'habitude de se réunir pour jouer aux cartes. A l'heure des comptes, alors qu'il s'agit de décider à quoi sera dépensée la cagnotte, la perspective d'un voyage à Paris recueille l'assentiment général. A 6h25, toute la petite troupe s'apprête donc à prendre le train direction la capitale, avec une première escale à midi au Cochon bleu, faubourg Montmartre. C'est le début d'une aventure complètement rocambolesque, où vont se succéder poursuites et arrestations, quiproquos et méprises en tout genre.
Sous la Restauration, à Valognes, petite ville de l'Ouest, le maître d'armes Stassin entraîne les gentilshommes de la région, mais également sa fille Claire, à laquelle il a enseigné très tôt l'art de l'épée. Lorsque le comte Charles de Savigny, fraîchement marié à la délicate Delphine mais meurtri par la perte d'un enfant et une paternité devenue impossible, pousse la porte de la salle d'armes et demande de croiser le fer avec Claire, le combat devient très singulier. Rapidement, Charles et Claire deviennent des amants diaboliques.
Monsieur Guillaume, drapier parisien, a deux filles. Virginie, l'aînée, est douce et patiente, mais légèrement disgracieuse. Augustine, la cadette, est si charmante qu'ils sont deux à en être amoureux : Joseph, le commis de Monsieur Guillaume, et Théodore de Sommervieux, jeune aristocrate épris d'art. C'est à Théodore qu'iront le coeur et la main d'Augustine tandis que Joseph épousera Virginie. Un mariage d'amour pour l'une et de raison pour l'autre ? Rien n'est moins sûr. Car si Virginie et Joseph construisent une union solide, le rêve d'Augustine tourne rapidement au cauchemar.
A Paris , en 1827 , Claude Gueux , ouvrier sans travail , vit misérablement avec sa femme et sa petite fille . Pour une belle flambée à Noël et une poupée , cet homme simple et honnête , " fort maltraité par l' éducation , fort bien traité par la nature " , vole un portefeuille . Cet acte fatal lui vaut cinq ans d' emprisonnement . En détention , son autorité naturelle et son humanité lui font gagner le respect de son entourage . Il y noue une relation d' amitié et d' amour avec un jeune homme , Antoine , dont il se fait le protecteur . Mais quand le gardien-chef les sépare , Claude sombre dans le désespoir . En perdant Antoine , il a tout perdu ...
Paris, 1876. Godeuil, jeune étudiant en médecine, vit au Quartier Latin. Il a comme voisin un homme sympathique, mais énigmatique, monsieur Méchinet. Ce dernier vit avec sa femme, Caroline, pratique des horaires décalés et porte parfois des costumes étranges. Le mystère s'épaissit quand, un soir, Méchinet frappe à la porte de Godeuil et, blessé, lui demande des soins. Godeuil ne sait que faire, mais possède les connaissances nécessaires pour venir en aide à son infortuné visiteur. C'est le début d'une aventure pour le moins insolite...
1870, comme tous les soirs, après le travail, Julien rentre chez lui et s'enferme dans sa chambre pour jouer de la flûte, sa seule passion. Un soir, une lumière vient éclairer les fenêtres de la grande bâtisse qui lui fait face. Charmée par la musique de Julien, la belle Thérèse de Marsanne, fille de la noble famille propriétaire de cette demeure, apparaît à la fenêtre. Julien s'éprend alors de cette jeune fille, chamboulant son existence casanière et monotone.
Paris, 1892. Eugène Boubouroche a ses habitudes. On le trouve tous les jours, à 18 heures sonnantes, au café «Les Trois Fiacres», en train de jouer à la manille avec des connaissances, qu'il croit ses amis. En réalité, tous abusent sans vergogne de sa gentillesse et de sa générosité, tout en le traitant régulièrement de «poire» dans son dos. Boubouroche ne se rend compte de rien. Il est le dindon de la farce, une farce que mène tambour battant son amie, Adèle. Jeune veuve, elle a croisé la route de Boubouroche, agent au service des Eaux, et en a fait son «ami», un protecteur qu'elle mène par le bout du nez...
En 1864, à Noël, dans un magnifique chalet des Alpilles, Timoléon raconte à son ami, Alphonse Daudet, une histoire provençale, incroyable mais authentique. Elle se déroule à Noël, en l'an 1763. Le marquis de Trinquelage compose une ode, pendant que l'effervescence règne dans les cuisines du château. Maître Bugasse surveille les dindes truffées prêtes à rôtir. Don Balaguère, le chapelain du marquis, s'agite en tous sens. Il doit finir sa crèche vivante et surtout ne pas se laisser distraire par les préparatifs du réveillon, car il est gourmand. Don Balaguère est même si gourmand qu'il en néglige parfois son sacerdoce...
Les journaux ne parlent que de ça : le fauteuil vacant de l'Académie française serait maudit. En effet, l'emplacement d'un académicien ayant récemment passé l'arme à gauche ne parvient mystérieusement pas à trouver repreneur. Tous les candidats qui pourraient légitimement s'y asseoir sont retrouvés morts. Le célèbre journaliste Isidor Fandor décide de mener son enquête. Il croit disposer d'un précieux soutien dans ses investigations en la personne de Gaspard Lalouette. Celui-ci caresse le rêve d'être élu et connaît bien les rouages de l'Académie française. De son côté, Hyppolite Patard, le secrétaire perpétuel, se morfond de la très mauvaise publicité que cette affaire fait à la vénérable institution dont il a la charge...
Formant un couple sans enfant, Julie et Victor font leurs bagages. Tous deux s'apprêtent en effet à partir en vacances. Mais Victor est las de constater qu'une nouvelle fois, sa belle-soeur et sa nièce s'imposent et annoncent qu'elles accompagneront, cette année encore, les deux tourtereaux. Sur un coup de tête, Victor invite le jeune Henri à les accompagner aussi. Julie est circonspecte car le couple connaît mal ce garçon certes charmant et sympathique mais de si modeste condition. Victor insiste : il distraira toute la famille. Une fois arrivés, les vacanciers sont forcés de constater qu'outre son humour, Henri a pour talent certain de vivre aux crochets des autres...
Tandis que l'affaire Dreyfus divise la France en deux camps passionnés, la jeune Chiffon est demandée en mariage par le duc d'Aubières, excellent parti aux yeux de sa mère. Mais c'est compter sans l'esprit frondeur de la jeune fille, en révolte permanente contre les préjugés de son milieu bourgeois. Soutenue dans sa position par son oncle Marc, brillant photographe et oncle de courtoisie, puisqu'il est simplement le frère du second mari de sa mère, elle refuse de devenir la duchesse d'Aubières. Après moult péripéties et quelques prétendants éconduits, Chiffon n'a qu'une envie : pleurer comme une petite fille...
Charles Varnat, un jeune écrivain vivant dans le plus grand dénuement, est engagé comme secrétaire particulier d'un gentilhomme normand, le marquis d'Amblezy. Son nouveau maître tient les rênes de la région. Il domine les pauvres et les riches, emploie comme garde-chasse un ancien braconnier et abat tous ceux qui se permettent de le contrer. Varnat, outré par l'odieuse conduite du marquis avec sa femme, se rapproche de l'épouse délaissée. Le coup d'Etat du 16 mai 1877 attise les ambitions politiques d'Amblezy qui s'y rallie. Il lui faut gagner les élections locales et il utilise Varnat dans ce but...
Le comte de Frontac, riche propriétaire en Languedoc, a été ruiné et assassiné. Les enquêteurs ont conclu à des imprudences financières et un suicide. Son fils, Clovis, un artiste dessinateur, n'est pas de cet avis. Son enquête personnelle le conduit à Paris dans un immeuble cossu où il loue une chambre. Des amitiés, des complicités, des conflits se nouent dans cet immeuble bourgeois. Certains partagent des intérêts, d'autres des secrets, aidés ou trahis par des domestiques qui, eux aussi, poursuivent des buts personnels
Bastien Follavoine, fabricant de porcelaine, a mis au point un pot de chambre incassable et compte bien remporter le contrat d'exclusivité pour l'Armée française. Il attend justement Adhéaume Chouilloux, fonctionnaire du ministère des Armées, qui a la haute décision sur l'attribution du contrat. Mais Bastien Follavoine, décidément n'est pas aidé ce jour-là : scènes de ménage avec sa femme, fiston constipé qu'il faut purger, pots de chambre «incassables» se brisant en mille morceaux, focntionnaire traité de cocu... La confusion est totale, l'exaspération de tous est à son comble.
Il ne se passe jamais rien à Montpaillard. Mais, une nuit, le garde-champêtre se fait rosser en tentant d'interpeller un rôdeur. Pour le Maire, Monsieur Dubenoit, l'auteur de ce mauvais coup ne peut être que le braconnier Blaireau, son pire ennemi. Blaireau est donc jeté en prison, où il ne tarde pas à se montrer indispensable à la bonne marche de l'établissement. Or, le vrai coupable finit par se dénoncer. Mais on ne sort pas facilement d'une maison d'arrêt. Surtout quand on est innocent ! De la même manière qu'on ne parvient pas à y entrer quand on est coupable ! Il faudra bien des péripéties pour tirer Blaireau de ce mauvais pas.
Crainquebille, un marchand ambulant, vit seul dans un misérable logis près des Halles. Veuf, il n'a pour toute famille qu'un fils, qui s'apprête à se marier. Serviable, courageux, réservé, il jouit d'une excellente réputation dans le quartier. Un jour de marché, Crainquebille est injustement accusé par un policier d'avoir crié «Mort aux vaches». Crainquebille, mal défendu, écope d'un mois de prison. C'est le début d'un enchaînement fatal : Crainquebille se fait déposséder de ses maigres biens. Son fils, acculé à renoncer à son mariage par sa belle-famille, se pend.