Le Parti de l'action libérale nationale, dirigé par Paul Gouin, s'allie aux conservateurs de Duplessis dans le but d'ébranler la forteresse libérale, en place depuis 40 ans. Mais Duplessis ne veut pas partager le pouvoir. Il s'arrange pour éliminer Paul Gouin. Annonce de la victoire écrasante de l'équipe Maurice Duplessis lors des élections du 15 août 1936.
En 1939, trois ans après la première victoire de l'Union nationale, Duplessis déclenche de nouvelles élections. Soutenu par les libéraux d'Ottawa, Adélard Godbout, principal adversaire de Duplessis, devient le nouveau premier ministre du Québec. C'est l'échec total pour l'Union nationale de Duplessis.
Adélard Godbout, premier ministre du Québec, rend visite à Duplessis au moment où ce dernier est hospitalisé, en 1942. Cette année 1942 est aussi celle de l'arrivée de Louis St-Laurent sur la scène fédérale. C'est pour Duplessis une période de réflexion très importante, le tremplin à partir duquel il prendra de nouveau son élan.
La grève de Louiseville en 1952. Décidé à briser cette grève, Duplessis ne se soucie pas du fait qu'elle est légale. Hilaire Beauregard, qui dirige les policiers, reçoit ses ordres directement de Duplessis. Dans une conversation avec Daniel Johnson, alors jeune député, Duplessis justifie sa manière d'agir avec les grévistes. Nous assistons également a un entretien privé avec Mme Saint-Laurent (mère Marie du Saint-Esprit).
Schefferville, 1959. Nous assistons à une longue conversation entre Martineau et Duplessis. Ce dernier a vieilli et se sent un peu dépassé. Il sait qu'il est moins aimé et que la fin approche. À la veille de son décès, ses ministres se réunissent et se rappellent les bons moments qu'ils ont vécus avec lui. Funérailles de Duplessis à la cathédrale de Trois-Rivières en septembre 1959 (film d'archives).