Premier volet : la notion de "travail", hier et aujourd'hui. Certains mots sont d’un usage si courant qu’on finit par les utiliser sans en interroger le sens. Travail… par exemple. Depuis la nuit des temps l’homme travaille, or du Paléolithique à nos jours cette activité n’a cessé d’évoluer. Qu’est-ce que le travail aujourd’hui ? Le travail est-il devenu une marchandise ? Et qu’achète-t-on sur le marché du travail? Pourquoi et comment est apparu le Code du travail?
Dans ce volet : aujourd’hui, c’est l’emploi qui est souvent utilisé pour désigner le travail. Ces mots seraient-ils de faux jumeaux ? Le travail et l’emploi apparaissent comme deux termes interchangeables. De façon ordinaire, aujourd’hui, c’est l’emploi qui est le plus souvent utilisé pour désigner le travail… Travail et emploi seraient-ils de faux jumeaux ? D’un côté il y a les incroyables transformations du management contemporain, et de l’autre, l’invention de l’auto-entreprenariat comme forme moderne de l’emploi.
Dans ce volet : les notions de salaire, de revenu universel et de salariat. « Le salaire est la somme d’argent que le capitaliste paye pour un temps de travail déterminé ou pour la fourniture d’un travail déterminé ». Cette citation de Marx est-elle encore valide aujourd’hui ? Il y a le salaire de subsistance, le salaire différé et depuis peu sont apparues les idées d’un revenu universel ou d’un salaire à vie. Serait-ce la fin du salariat ?
Comme tous les concepts économiques, le capital a une histoire ; une histoire singulière que l'on peut raconter de bien des manières. D'autant plus que la signification de ce terme s'est transformée au rythme du changement des modes de production... Plutôt que de faire une théorie du capital, la situation contemporaine de l'économie ne nous invite-t-elle pas à faire une théorie de l'actionnariat ?
D'où vient l'argent ? Au cours de l'histoire les thèses se sont succédées sans parvenir à conclure. Le profit est un concept fuyant. Pour Marx il était le produit d'un vol, le capitaliste volait au travailleur une part de son travail ; pour Milton Friedman, Prix Nobel d'économie, accroître les profits était l'unique responsabilité des entreprises. Entre l'enjeu financier et l'enjeu social, la querelle demeure.
Dans ce volet : le concept de "marché", qui occupe une place hégémonique dans les sciences économiques. Aujourd’hui, le marché occupe une place hégémonique dans les sciences économiques. D’Adam Smith et sa « main invisible » aux libéraux contemporains, tous y voient le principe central de l’économie. Forts d’un discours théologico-économique, ils en font un dieu incontestable. Pour les libéraux, le marché a toujours raison. Mais de la guerre commerciale à la guerre entre nations, il n’y a qu’un pas…