Le 27 mai 2001 est un dimanche, jour de Fête des mères. Une pilote d’hélicoptère est prise en otage, contrainte à participer à une tentative d’évasion qui échoue. Des armes lourdes et des gilets pare-balles sont néanmoins transmis aux deux détenus dont l’évasion était planifiée. Ainsi équipés, Christophe Khider et Mounir Benbouabdellah prennent en otages des gardiens. C’est dans ce contexte que les négociateurs du RAID Christophe Campenne et Laurent Combalbert interviennent.
Un vendredi soir de la fin novembre 2018, le RAID est appelé à Angers pour un homme retranché dans la station de lavage d’un centre commercial. Se revendiquant du mouvement des “gilets jaunes”, il porte une ceinture d’explosifs. Quelques mois plus tard, le 7 mai 2019, un jeune homme cagoulé et muni d’une arme automatique prend en otage les employés et la patronne d’un bar tabac de Blagnac, près de Toulouse. L’homme se réclame lui aussi des “gilets jaunes”. Très vite, l’antenne du RAID de Toulouse est mobilisée.
En région parisienne, deux frères jumeaux, mathématiciens de renommée internationale, fascinés par les armes à feu et dotés d'un véritable arsenal, se retranchent dans leur pavillon après avoir tiré des coups de feu au domicile de leur frère aîné. La BRI, Brigade de Recherche et d'Intervention, l'unité d'élite de la police parisienne, est dépêchée sur place. Quelques temps plus tard, en plein cœur de Paris, un homme d'une trentaine d'années déguisé en livreur pénètre dans une entreprise et prend des employés en otage. L'individu est à cran, ses revendications difficilement intelligibles. Une négociation sous haute tension débute car le preneur d'otages a aspergé les lieux d'essence et menace d'y mettre le feu.
Le 4 avril 2008, le Ponant, un luxueux voilier, revient d'une croisière aux Seychelles quand il est pris d'assaut à l'entrée du golfe d'Aden par une douzaine de pirates somaliens équipés de fusils d’assaut et de lance-roquettes. Sur le trois-mâts se trouvent trente membres d'équipage dont vingt-deux Français. Aussitôt les spécialistes de la libération d’otages, le Commando Hubert et le GIGN, rejoignent les navires de la Marine Nationale positionnés à proximité du bateau. En métropole, des négociations sont entamées entre les preneurs d'otages et l'armateur, conseillé par le GIGN et la DGSE.