Richard Martineau reçoit Lucien Francoeur, le poète qui a des airs de bum. Il est maintenant enseignant, mais comme un chat, il a eu plusieurs vies : il raconte son adolescence chaotique et fugueuse dans les rues de New York, parle de son rapport à la drogue (la cocaïne surtout), revient sur les années où il a connu le succès populaire en vendant des hamburgers dans des pubs et en faisant de la radio à CKOI, puis sur la dépression qui a suivi ses années de gloire et de dérapes. Lucien Francoeur réfléchit aussi au rapport trouble qu’entretiennent ses étudiants à la technologie… disons qu’il n’est pas tendre envers les téléphones intelligents (qui n’ont d’intelligents que le nom…). On assiste donc à une conversation à bâtons rompus où le chanteur d’Aut’Chose fait le récit de ses excès et de ses convictions à Richard Martineau. Patrick Lagacé se plonge dans l’univers de petites créatures bleues logeant dans un village champignon au milieu d’une vaste forêt… Non, Patrick n’a pas consommé de champignons magiques! Avec l’essayiste Antoine Buéno, auteur de « Le petit livre bleu », il découvre une toute nouvelle image des Schtroumpfs de Peyo : selon Buéno, on peut déceler dans la société des Schtroumpfs des relents de stalinisme, de nazisme, de racisme, de misogynie ou d’antisémitisme! Disons qu’on ne regardera plus le Grand Schtroumpf du même œil après cette discussion!