Cette semaine, les Francs-Tireurs nous emmènent faire du lèche-vitrine à Amsterdam! Richard Martineau fait une visite guidée dans les rues du redlight. Premier arrêt, un coffee shop (où on fume plus de pot qu’on ne boit de café!), où on discute qualité des produits avec le gérant et où il nous confie l’aberration de la loi néerlandaise : au Pays-Bas, on peut vendre du pot en petite quantité, mais il est illégal pour les propriétaires d’en acheter en grosse quantité pour fournir leur commerce. Comble de l’absurde, on peut y fumer son joint… mais pas sa cigarette! On part ensuite en caméra cachée dans les rues du redlight avec Mario Lap, un militant et spécialiste de la libéralisation des drogues douces et de la prostitution : dans le redlight, les prostituées ne couchent pas sans condom, un prix plancher de 50 euros est exigé et les prostituées paient des impôts… En arrière-plan de cette discussion sur les hauts et les bas de la libéralisation des drogues douces et de la prostitution, les célèbres vitrines où des filles en talons hauts et soutien-gorge pigeonnant se prélassent d’un air blasé… On clôt cette virée néerlandaise par une discussion de Richard Martineau avec deux expatriés, un Français et une Québécoise, qui réfléchissent, sept ans après l’assassinat du cinéaste Théo Van Gogh, sur les conséquences de cet incident sur la légendaire d’Amsterdam. Ils nous racontent un racisme ordinaire qui met à mal la tolérance néerlandaise.