Dans le milieu ultra-compétitif des humoristes québécois qui se battent entre eux pour gagner le concours de popularité et de ventes de billets, François Massicotte se démarque par une humilité et une simplicité qui contraste dans ce monde d’égos surdimensionnés. Il a beau avoir fait ses premiers pas sur scène il y a presque trente ans, il donne l’impression de rouler sur le cruise control en laissant les autres humoristes faire des excès de vitesse. Une image qui contraste avec les débordements de ses débuts (à Piment Fort et Testostérone) où il s’en donnait à cœur joie dans l’humour de provocation. C’est qu’il a maintenant d’autres valeurs et d’autres priorités pour lesquelles il n’a pas hésité à ralentir le rythme et à mettre sa carrière en veilleuse. Et parmi ses priorités, sa famille arrive sans contredit en tête de liste. Richard Martineau discute avec lui, entre autres, de sa famille atypique de trois enfants, dont deux sont issus de processus d’adoption auprès de la banque mixte des Centres jeunesse de Montréal. Une cause qu’il a épousée en devenant son porte-parole en septembre dernier. Celui qui est déjà venu témoigner de sa bipolarité aux Francs-tireurs semble maintenant rechercher l’équilibre dans tout. Et il préfère se déguiser en rouleau d’essuie-tout géant plutôt que de courir les contrats pour lui permettre de passer plus de temps en famille. Véritable cataclysme dans le merveilleux monde du sport, les commotions cérébrales ont de quoi follement inquiéter et s’avèrent beaucoup plus communes qu’on le croit. On estime que près de 90 % des athlètes victimes d’une commotion cachent leur blessure par ignorance ou par crainte de devoir laisser leur place. Benoît Dutrizac en parle avec deux anciens joueurs des Alouettes, Gabriel Grégoire et Étienne Boulay, qui n’ont pas été épargnés par les commotions et qui devront vivre, pour le reste de leurs jours, avec les irré