Mégalopolis : Tel Aviv

On la surnomme la "ville bulle" d'Israël, une bulle de créativité et de modération politique dans un pays en guerre depuis plus de soixante ans. Tel-Aviv est la capitale culturelle et économique d'Israël. Alexandra Leroux s'est rendue dans cette ville à part, classée dans le top 10 des villes à visiter. Alexandra Leroux commence son exploration sur la plage où elle découvre un drôle de phénomène : la "folie matkot". Tel-Aviv est une véritable "beach city". Qu'on y vienne pour bronzer, draguer, faire du sport, danser ou retrouver des amis, tout est prétexte à fouler le sable. C'est aussi courir le risque d'être touché violemment par une petite balle en plastique frénétiquement frappée par les joueurs de matkot, le jeu de raquettes balnéaire national dont le "tak tak tak" incessant rend impossible la sieste en bord de mer... Dans le quartier de Neve Tzedek, Alexandra va participer à un événement arty : le Free Art Friday, une chasse à l'art grandeur nature. Parmi les bizarreries de Tel-Aviv, elle découvre les Na Nach, de jeunes orthodoxes hassidiques, des religieux bruyants et joyeux qui font du prosélytisme en dansant sur de la techno dans les rues de la ville. Si à Tel-Aviv près de 90 % de la population est juive, la grande majorité n'est pas religieuse. Et même si la ville apparaît comme le refuge des laïcs dans un pays où la religion ne cesse de gagner du terrain, elle vit elle aussi au rythme du shabbat. Ainsi, le vendredi soir, c'est le Kabbalat Shabbat, le rituel pour accueillir le shabbat, ce jour dit "du repos", de l'élévation spirituelle et de la cohésion de la famille. Il est observé par beaucoup de Juifs indépendamment de leur degré de pratique et attire la jeunesse juive et laïque de Tel-Aviv. Mais qui dit shabbat, dit vendredi soir et aussi sortie. Tel-Aviv est rempli de "partygoers". Alexandra découvre un type de soirée plutôt insolite : une WI party ou une fête silencieuse. Alexandra va participer ensuite