Les pêcheurs utilisent du hareng et du maquereau pour fabriquer les appâts. Ces deux espèces se font de plus en plus rares dans le golfe et il faut développer des appâts alternatifs. Les Îles-de-la-Madekaine ne comptent plus qu'une trentaine de fermes. Malgré la forte diminution de l'exploitation agricole, un certain dynamisme est palpable. L'un des grands défis de la vie en milieu insulaire, c'est la gestion des déchets. Aux Îles-de-la-Madeleine, les ordures et les matières recyclables sont traitées à l'extérieur des Îles, faute d'espace. Pour les agriculteurs, cette gestion peut représenter un vrai casse-tête ; la ferme avicole Bourgeois-Dumont a trouvé comment disposer du fumier sans nuire au fragile équilibre écologique. L’érosion est un phénomène naturel. Depuis des millénaires, le mouvement incessant des vagues sculpte les Îles de manière cyclique. Mais depuis quelques années, le cycle est rompu.