Phénomène culturel majeur, comment cet art si américain de la blague a-t-il su dépasser les frontières de la langue et des différences culturelles pour se répandre dans le monde entier. De New York à Kiev, cet épisode nous emmène aux confins des territoires du stand-up, jusque dans les zones de guerre où des humoristes tentent de résister, armés de leur seul micro. Art de la scène typiquement américain, le stand-up a su dépasser les frontières de la langue et les différences culturelles pour se répandre dans le monde entier. De New York à Kiev, cet épisode nous emmène aux confins des territoires qu’il a conquis, y compris au sein des régimes autocratiques ou dans des zones de guerre, où des humoristes tentent de résister, avec pour armes leur micro et leur sens de la dérision. Prendre le pouls de la société Le mot "stand-up" a été inventé aux États-Unis au début du XXe siècle pour désigner une nouvelle manière de raconter des blagues, debout devant un micro sur une petite scène, dans
Les femmes ont longtemps été maintenues à distance des micros. C’est à partir des années 60 que commence la discrète révolution du stand-up au féminin. Aujourd’hui tous les pronostics ont été déjoués, et plus personne ne peut contester la puissance comique d’une Blanche Gardin ou d’une Ali Wong, qui viennent délivrer sur scène l’expérience féminine sous tous ses aspects.
Le stand-up est devenu au fil du temps l’outil d’émancipation de toutes les identités. En sortant des comedy club pour conquérir les plateformes de streaming et les réseaux sociaux, il s’est exposé au monde au risque de choquer et, parfois peut-être, de se dévoyer. En devenant un outil du discours politique, le stand-up n’aurait-il pas oublié sa mission première : le rire ?