Mais comment Jean-Pierre Marielle, disparu le mois dernier, est-il devenu un acteur-culte ? Comment les quelques rôles d' ""hétéréo-beauf hâbleur" (Libération)", parfois ignoble, qu'il interpréta dans les années 70, en pleine première vague du féminisme, lui ont-ils valu cette cote à retardement ? Peut-on dire que ses deux films les plus caractéristiques de ce point de vue, "Les galettes de Pont-Aven'" (1975) et "Calmos" (1976), participent d'une misogynie, voire d'une "culture du viol" à la française ? Jamais décalage n'avait été plus frappant entre l'époque de production d'un film, et aujourd'hui. C'est pourquoi ce sujet s'est imposé, pour notre 7e édition de PostPop.