Quarante ans plus tard, si on revenait sur les années Reagan, et leur série emblématique : Dallas. Arrogance des nouveaux riches, cynisme, course au dollar (cf le mémorable JR) : la série renforce-t-elle cette idéologie, ou au contraire mine-t-elle le reaganisme triomphant en dépeignant ces personnages moralement détestables ? Même question pour le patriarcat : les femmes, malheureuses de la série (cf la mémorable Sue Ellen), servent-elles à interroger et bousculer la position des femmes au sein du mariage , ou sont-elles des figures de résignation, désamorçant toute tentative de remise en cause d'un modèle de genre traditionnel chez les spectatrices ? Toujours avec Delphine Chedaleux et Rafik Djoumi, plus actuelle que jamais, notre PostPop de rentrée est ici.