Boris Arnoux, champion international de ski et enfant chéri des Clairies, rentre au village passer les fêtes de Noël après avoir remporté une course de descente internationale. Charlotte, sa femme, a organisé une soirée à l’hôtel Isba pour fêter sa victoire. Pendant la fête, une caravane prend feu dans un campement de saisonniers en contrebas de la station. Dans les décombres, on retrouve un corps calciné ainsi que 150 000 € en liquide. Émilie Karras, jeune gendarme du Service de recherche de Lyon, est chargée de l’enquête en collaboration avec le major Servoz, gendarme des Clairies. Originaire elle aussi du village, elle n’a pourtant aucune envie de s’éterniser dans cette station remplie pour elle de mauvais souvenirs.
Grâce à l’enquête d’Émilie et du major Servoz, le cadavre de la caravane est identifié. C’est un employé de l’Isba, l’hôtel de Boris Arnoux, le champion des Clairies. Mais d’où viennent les 150 000€ ? La piste du trafic de drogue est privilégiée par Émilie et Servoz, qui piègent le dealer de la station qui n’est autre que Baptiste Montfort, le jeune frère d’Émilie. Elle n’a pas d’autre choix que de placer son propre frère en garde à vue. Dès lors, c’est à la violence de son père et aux terribles silences de sa mère qu’Émilie va devoir se confronter. En plein désarroi, Émilie doit pourtant assumer son rôle de gendarme mais aussi de mère divorcée, et régler en urgence les agissements d’un groupe d’écologistes enragés contre le projet immobilier de la mairie sous la houlette d’Alexia Maldini.
L’enquête piétine car Fauvel, le principal suspect à qui appartenait les 150 000 €, a réussi à s’échapper en Suisse sans qu’Émilie ne puisse l’interroger. Cet argent est-il réellement lié à un trafic de drogue ? Après une dispute tonitruante avec son ex, Émilie récupère son fils Théo pour les vacances de Noël. Théo découvre que sa mère lui a caché l’existence de ses grands-parents et ne comprend pas pourquoi elle a quitté les Clairies douze ans plus tôt. À 3 000 mètres d’altitude, le promoteur Grégory Jourdan et son associée russe Tatiana Levsky constatent le sabotage du chantier de leur projet immobilier de luxe. C’est probablement la jeune activiste écologique Alexia Maldini qui est responsable des dégâts. La maire des Clairies, Florence Clairevoix, est sommée par Jourdan de mettre fin aux agissements de ces fauteurs de troubles, sinon il se retirera du projet…
Émilie est furieuse contre la brigade du major Servoz, car les demandes d’intervention en Suisse pour interroger Fauvel n’avancent pas. Les 150 000 € retrouvés dans la caravane sont-ils réellement liés au trafic de drogue qui envahit la station ? Elle finit par convaincre Servoz de demander l'ouverture d'enquête sur la légalité des permis de construire délivrés par la mairie pour la construction des Clairies 3000. Interrogée par les gendarmes, Florence Clairevoix, la maire, sent que l’étau se resserre autour d’elle et demande de l'aide au promoteur Grégory Jourdan, qui refuse et se fait même menaçant. Acculée par Jourdan, Clairevoix vide son bureau à la mairie et part précipitamment…
La maire est retrouvée morte à la suite d’une chute du pont des Clairies. Servoz, sous le choc, ne croit absolument pas à la thèse d’un banal accident. Il fait écouter à Émilie le dernier message qu’il a reçu de Florence : elle se sentait en danger. Définitivement, tout les ramène au projet des Clairies 3000 et Émilie et Servoz décident d’interroger Jourdan. Émilie tente en vain de joindre Alexia, qui a soudain disparu ! Elle ignore qu’Alexia a été victime d’une agression, un message clair d’intimidation qui n’a pourtant que l’effet contraire : sa volonté de faire capoter le projet immobilier n’en est que plus déterminée ! Émilie découvre des photos où Boris prend de la cocaïne le soir de l’incendie. Le champion a-t-il été l’objet d’un chantage ?
Tout accuse Boris, qui se réfugie dans le silence. Contrairement à Servoz, Émilie ne croit pas à l’entière culpabilité de Boris, qui avoue s’être battu avec le saisonnier — mais il ne l’a pas tué ! Mais alors, qui a mis le feu à la caravane ? Un appel en urgence les interrompt : Alexia et un groupe fortement organisé ont pris possession du chantier à 3 000 m. Ils ont rameuté la presse pour dénoncer la corruption de la mairie et le désastre écologique du projet. Émilie et Servoz foncent sur place pour assister à une démonstration de force du groupe d’écolos. Tous ignorent encore que le chantier envahi dans un joyeux désordre va devenir l’arène d’une fin dramatique, un règlement de compte familial autant que judiciaire…