1642, Jean Poquelin, tapissier ordinaire du roi, pousse son fils Jean-Baptiste à devenir avocat. Malheureusement pour son père, Jean-Baptiste est passionné par le théâtre. De plus il s'est épris de la comédienne Madeleine Béjart. Accompagné par la famille de celle-ci, le jeune homme fonde "L'illustre théâtre" une troupe de tragédiens...
Devant les créances qui s'amoncellent, et les critiques mitigées, Molière (l'auto-rebaptisé) accepte d'intégrer la troupe du vieux Dufresne. Celui-ci ne tarde pas à lui en confier la direction. C'est un succès. De retour sur Paris, et pour satisfaire un public toujours avide de nouveautés, le metteur en scène s'essaye à la comédie.
Molière trouve un allié en la personne du roi. Tous deux sont visés et las des attaques des "bien pensants" de l'Église catholique. Aussi, quand Molière lit au roi les trois premiers actes de Tartuffe, terrible portrait d'un faux dévot, le souverain décide de faire créer la pièce à Versailles, devant toute la Cour.
Molière va de déceptions en déceptions. Il y a ses pièces qui ne font pas l'unanimité, les débuts triomphants de son traître ami : Racine et la jalousie d'Armande. Celle-ci lui reproche de la délaisser au profit du jeune "Baron", fils que Molière n'a jamais eu. Poquelin écrit alors une version édulcorée de Tartuffe pour la proposer au public.
Jaloux de la gloire de Molière, Lully tente de le discréditer auprès du roi. Criblé de dettes, le compositeur rêve de toucher les droits d'auteur de Molière. Ce dernier, âgé et très affaibli s'est exilé à la campagne pour écrire. Malgré la mélancolie qui le ronge, Molière ne renonce pas à jouer Le Malade imaginaire, son chant du cygne...