C'est la pratique de la chasse qui a appris à Dimitri Turcott l'importance d'un couteau bien aiguisé - et lui a donné l'idée de se lancer dans la coutellerie. Installé à Anvers, le jeune homme d'origine mexicaine a appris son art sur le tas. Pour façonner les manches de ses couteaux, il aime recycler des objets divers, dont des composants d'ordinateur, des lunettes de toilettes ou même des bois de cerfs ramassés en forêt. Ses pièces uniques font le bonheur de professionnels exigeants. Pour un restaurant huppé, il a conçu des couteaux à la fois élégants et bruts destinés à la salle, en réservant d'autres, à l'aspect particulièrement insolite, aux cuisiniers.