Dans le sillage du photographe Alfred Seiland, un voyage à travers l’Europe sur les traces des vestiges archéologiques de l’Empire romain. Son périple commence dans le sud de la France, à la découverte de la province antique de la Gaule narbonnaise. À son apogée, au IIe siècle après J.-C., l’Empire romain avait conquis la majeure partie du continent européen. À l’occasion de l’Année européenne du patrimoine culturel 2018, le photographe Alfred Seiland se lance dans une exploration des traces laissées par ces siècles de domination. Son périple commence dans le sud de la France, à la découverte de la province antique de la Gaule narbonnaise. Dans cette région parcourue par de nombreux cours d’eau – principales routes commerciales de l’Antiquité –, les vestiges demeurent importants, comme en témoignent le pont du Gard, les arènes d’Arles ou les fouilles archéologiques réalisées dernièrement à Marseille.
Dans le sillage du photographe Alfred Seiland, un voyage à travers l’Europe sur les traces des vestiges archéologiques de l’Empire romain. Aujourd'hui : l'Allemagne. Du Rhin moyen jusqu’à Ratisbonne se dressait au IIe siècle le limes de Germanie, un ensemble de fortifications marquant la frontière extérieure de l’Empire romain. Long de 550 kilomètres, le limes de Germanie, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 2005, est le plus vaste monument historique d’Allemagne. Le photographe explore les détails les plus étonnants de cette portion de frontière, qui réunissait dans l’Antiquité quelque 900 tours de guet et une centaine de forts.
Alfred Seiland poursuit son périple vers l’est pour découvrir le tronçon du limes de Germanie qui s’étend de Passau, en Bavière, jusqu’à Budapest. Sous un soleil éclatant, il immortalise les vestiges du parc archéologique de Carnuntum, une ancienne cité romaine située entre Vienne et Bratislava, avant d'aller, par voie fluviale, à la recherche du pont qu'aurait traversé l’empereur Marc Aurèle lors de la guerre qui opposa Rome aux tribus germaines des Marcomans. Son périple s'achève dans la capitale hongroise, où subsiste l'empreinte d'un riche passé romain.
Un voyage à travers l’Europe sur les traces des vestiges archéologiques de l’Empire romain. En Roumanie, Alfred Seiland sillonne l'ancienne Dacie, une région intégrée à l’Empire romain au Ier siècle et qui abrite aujourd'hui encore les plus grands gisements d’or d'Europe. En Roumanie, Alfred Seiland sillonne l'ancienne Dacie, une région intégrée à l’Empire romain au Ier siècle et qui abrite aujourd'hui encore les plus grands gisements d’or d'Europe. À la recherche du cliché parfait, le photographe immortalise les ruines exceptionnelles de Viminacium, le plus grand site archéologique de Serbie, ainsi que le pont de Trajan, qui relie ce pays à la Roumanie, et d'anciennes mines d’or.
Pour la dernière étape de son périple, Alfred Seiland se rend en Grande-Bretagne. Depuis Newcastle, le photographe suit le tracé du célèbre mur d’Hadrien. Frontière septentrionale de l’Empire romain, ce dernier a été bâti entre 122 et 127 après J.-C. par les légions romaines qui occupaient la province de Britannia. Cet imposant mur de défense, qui correspond à peu près à la frontière actuelle entre l'Angleterre et l'Écosse, présente plusieurs portions remarquablement conservées. Chaque année, des milliers de randonneurs le suivent, profitant des verdoyants paysages alentour.
