Ils s'imaginaient que par la simple force aspirante de leur machine, le COSMOGOL consentirait à traverser les espaces infinis du cosmos. Mais le COSMOGOL ne l'entendait tout simplement pas de cette oreille. Les atomes de COSMOGOL étaient des atomes très lourds et très sérieux qui ne changeaient pas de planète comme ça, pour un oui, pour un non. Et les dérisoires efforts de ces pitoyables bêtes n'avaient pratiquement aucun effet : le COSMOGOL restait suspendu dans le cosmos à quelques encablures de la planète gibi. Mais, dès que les efforts des shadoks se relâchaient, soit qu'ils allassent se coucher, soit qu'ils tombassent épuisés, le COSMOGOL repartait et tout était à recommencer. Certes, les gibis s'inquiétaient, au début, de voir leur atmosphère aller et venir comme ça sans rime ni raison, alors ils braquèrent leurs antennes de télévision. Et, quand ils virent les shadoks sur leurs télévisions… ils furent plus inquiets du tout… Ils disaient : « Laissons faire les choses. De toutes façons, les shadoks sont idiots, leur plan ratera, etc, etc.… » Et les gibis décidèrent d'aller en vacances, à la campagne, en attendant que le plan shadok rate et que les shadok se lassent de pomper. Ce qui ne pouvait tarder…
Name | Type | Role | |
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Jacques Rouxel | Writer | ||
René Borg | Director |