Lors d'une mission de routine à la rencontre de la population locale, des hommes de la section du lieutenant Anaïs Collet tombent dans une embuscade. Leur chef de groupe, Martial Mendy, en proie en doute, se cache derrière le protocole quand Julien Ravalet, tireur de précision et tête brûlée, s'oppose à lui...
Alors que le débat s'installe autour de la légitimé du coup de feu de Ravalet lors de l'embuscade, la famille du jeune malien tué vient de récupérer le corps. Elise, la journaliste, s'intéresse d'un peu trop près aux yeux de Lefort à ce qui a pu se passer lors de l'embuscade. A l'enterrement du jeune malien, son comportement ainsi que la présence des militaires français va mettre le feu aux poudres.
Des coups de feu se font entendre dans un village peul situé à proximité de l'emprise militaire française. Anaïs veut s'y rendre malgré le refus de la haute hiérarchie qui doit d'abord s'assurer qu'il s'agit bien d'actes de groupes armés terroristes. Anaïs court-circuite la chaîne de commandement et se rend sur place où elle découvre qu'un massacre a eu lieu. Mais le profil des victimes écarte la piste d'une attaque djihadiste. Les massacreurs seraient des Dogons regroupés en milice, ennemis historiques des Peuls et antagonistes de circonstances aux djihadistes.
Traoré, gendarme malien, enquête seul sur les auteurs du massacre de Makou et vient demander l'aide de l'armée française. Bien que le mandat Barkhane ne permette pas d'intervenir dans les luttes inter-ethniques, Lefort dépêche Anaïs et quelques hommes en soutien léger, prétextant que si de tels actes restent impunis, les terroristes recruteront de plus en plus dans la population affaiblie. En parallèle de cette enquête, Ravalet et Mendy font équipe pour localiser un groupe armé terroriste aperçu dans les environs de la base, possiblement en lien avec l'embuscade du pilote.
L'enquête de Traoré continue et emmène Anaïs et ses hommes sur la piste des auteurs du massacre de Makou, grâce aux renseignements fournis par l'un d'eux. De leur côté, Ravalet, Romani et Djibril vivent un moment d'attente, en plein désert, devant leur VAB en panne. Les tensions inhérentes entre eux sont exacerbées par l'annonce de la mort de la mère de Djibril. Enfin, Élise se déjoue de l'encadrement militaire français pour interviewer un puissant chef dogon, Bilal Issabere.
Anaïs est ramenée violemment à la réalité des luttes intestines maliennes lors de l'enquête qu'elle mène avec Traoré. L'issue, dramatique, va peser lourd sur le moral de la jeune lieutenant. Pendant ce temps, tous les soldats et l'état-major français sont mobilisés par l'enlèvement d'Élise : introuvable, elle angoisse beaucoup Lefort qui était responsable de sa sécurité, d'autant qu'elle devient un enjeu entre les différentes forces terroristes maliennes.
Retrouver Élise sainte et sauve, telle est l'obsession de l'État français. Anaïs et sa section sont à la recherche d'infos. Bafouant les ordres de sa hiérarchie, Anaïs finit par localiser elle-même l'otage et doit intervenir, une situation peu commune pour des soldats de l'armée de terre.
23 février 2022. Anais Collet, en permission, est avec sa compagne Yaël dans une clinique GPA du Donbass pour la naissance programmée de leur bébé. Sur place, d’autres couples attendent aussi. Mais l’invasion soudaine de la Russie sur le territoire ukrainien perturbe le fonctionnement de la clinique et le déroulement supposé des naissances.
Sans possibilité de savoir quelle mère porteuse porte le bébé de quel couple, tout le monde est obligé de fuir la clinique dans un convoi dirigé par Ravalet, devenu agent DGSE. La présence de l’ex ministre Alexandre Le Quellec fait du sort de ces citoyens un enjeu important pour l’État Français. Un avion doit les attendre pour les ramener en territoire sécurisé.
Installés en Roumanie depuis quelques heures, les hommes du capitaine Lefort s’entrainent dans le cadre de leur mission OTAN et tuent l’ennui en allant chercher de quoi alimenter la popote du régiment. Mais le contact avec les populations locales, fragilisées par l’importance du nombre d’Ukrainiens qui fuient depuis 48h, s’avère tendu pour Romani, Moineau et Djibril. En Ukraine, la situation se complexifie : il sera impossible de quitter le pays par les airs, il faudra gagner la Roumanie par la route. Un très long périple.
Confrontés aux premières horreurs de la guerre, le convoi est bloqué par une frappe aérienne qui a touché un village ukrainien. Anais et Ravalet se retrouvent, malgré eux, avec des soldats ukrainiens, pris dans une embuscade face à des para russes. En Roumanie, Moineau, Romani et Djibril doivent gérer les conséquences de leur partie de poker avec des roms qui a mal tourné.
Lefort est questionné par les Américains qui le soupçonnent d’être un espion renseignant les Russes, alors que le colonel Audras tente de le disculper. Dans le même temps, Romani, Moineau et Djibril se questionnent sur comment rembourser leur dette de 10 000 euros sans se faire renvoyer de l’armée. Côté ukrainien, le chemin est encore long et se ravitailler en essence dans un pays en guerre n’est pas chose aisée.
Bloqué sur le champ de mines, le convoi n’est pourtant qu’à une centaine de kilomètres de la frontière roumaine. Anaïs décide de tenter le coup en passant la première et en marquant le passage entre les mines enfouies. Au péril de sa vie ? A moins que nos militaires français, sur leur base non loin de la frontière n’arrivent à venir en aide au convoi.