À la frontière entre histoire et politique Usul et OstPolitik reviennent (avec humour) pour ce premier opus sur la figure de George Marchais, ancien premier secrétaire du Parti communiste, plus connu pour sa gouaille télévisée que pour son action politique. Et pour compte ! Quand il prend la tête du parti 4 ans après mai 68, celui ci était à 20%, Il laissera à 10 % 21 ans plus tard. Si le PCF se fait plutôt discret sur la figure de George Marchais, c'est peut être parce qu'à l'époque où il prit la tête du PCF, il fut comme une partie actuelle de la gauche, incapable de voir, et de comprendre, les évolutions de la société. Bref, de raisonner... comme il a 40 ans.
L'héritage de Le Pen, ce n’est pas un nom, un parti ou une stratégie. Non, l'héritage de Le Pen, c'est cette ambiance de merde que vous sentez en ce moment. Le Pen a rempli sa mission. L'extrême droite est vraiment entrée dans la République, elle est vraiment entrée dans les institutions. Maintenant la question qu’on peut se poser : Est-ce que la République peut survivre à l'extrême droite ?
Mesdames, messieurs, bienvenue. Aujourd’hui nous allons vous parler d’un homme qu’on connaît finalement assez peu alors qu’on le voit relativement souvent à la télé. Chevènement a aujourd’hui 82 ans. Il est plutôt bien portant, on l’invite encore sur les plateaux pour qu’il raconte des anecdotes sur des mecs morts.
On le présente à son grand plaisir comme un homme de l'ombre dont les conseils sont écoutés et appréciés des hommes politiques. Ils surestiment sans doute un peu son influence, on vous rappelle que c’est un bon gros mytho. En tout cas, son lobbying sur les questions culturelles, il a vraiment été avant-gardiste. Et même sa ligne politique, violemment islamophobe, et ses obsessions sur la grandeur de la France, ces idées-là reviennent au goût du jour et avec plus de moyens. Aujourd'hui, on a deux candidats d’extrême-droite à l’élection présidentielle et on a surtout un Vincent Bolloré pour les soutenir dans leur guerre culturelle avec une chaîne de télé et même un groupe de presse rien que pour eux.
Aujourd'hui, nous allons vous parler d'une femme communiste d'extrême gauche, révolutionnaire et trotskyste. On ne pouvait pas passer à côté d’Arlette Laguiller dans notre série de portraits sur la Ve République parce qu'elle incarne vraiment quelque chose. Plusieurs choses même, elle détient encore aujourd'hui le record du nombre de candidatures à l'élection présidentielle, elle s'est présentée 6 fois entre 1974 et 2007, et c'est aussi la première femme à avoir concouru à ce scrutin.
Aujourd'hui, on entend beaucoup que l'écologie sans lutte des classes, ce serait du jardinage. C'est vrai, mais ce que René Dumont nous dit surtout, c’est que l'écologie sans lutte contre l'impérialisme, ça pisse pas loin non plus. Bref après tout ce qu'on vous a dit, vous voyez que le verre d'eau, c'est pas le plus intéressant concernant René Dumont. Pour essayer de lui rendre un meilleur hommage on va terminer cette émission sur un slogan altermondialiste bien connu qui fait écho à sa vie. “Un autre monde est possible, et il est même indispensable, parce que ce monde-là, il risque de nous péter à la gueule.” Et on pourra pas dire qu’on n’a pas été prévenus.
Il a eu une longue carrière, il a été député, député européen, maire, trois fois ministre... Il a le parcours d'un libéral Alain Madelin, il sera d’abord engagé aux Républicains indépendants avec Giscard, et ensuite il sera ministre sous Chirac, d’abord à l'industrie, puis aux finances. En 2002, il se présente même à la présidentielle avec sa propre formation politique, Démocratie Libérale, avec un clip de campagne... pas ouf. Il obtiendra à peu près 4% des voix, c'est pas terrible, mais il se placera comme le représentant le plus identifié du libéralisme en France.
Avant le 21 avril, il a quand même été premier ministre pendant 5 ans. C'est un record de longévité pour un premier ministre de gauche, c'est pas rien. Il a aussi été le premier secrétaire du PS pendant tout le premier septennat de Mitterrand, deux fois candidat à la présidentielle Les Français l'ont vraiment découvert le 10 mai 1981, le jour où il s'affirme à la tête du Parti socialiste à la place de François Mitterrand. Retour sur le parcours de Lionel Jospin, le dernier premier ministre vraiment de gauche ? C’était vraiment mieux la gauche (et la France) sous Jospin ? Réponse dans ce dernier épisode de la saison des Portraits. Et rendez vous l’année prochaine pour la suite de cette série de Usul et Ostpolitik.
Est-ce qu'il est important ce Chaban ? Il est mort il y a 22 ans quand même, en 2000. Il a été maire de Bordeaux pendant 47 ans, il a été député de la Gironde pendant plus de 46 ans, il a été plusieurs fois ministre sous la 4e République, il a été trois fois président de l'Assemblée Nationale, surtout, et sur ces deux points qu’on va se concentrer aujourd’hui il a été Premier ministre de 69 à 72 et candidat à la présidentielle de 74. Et encore aujourd’hui, beaucoup de politiques lui rendent hommage, et certains essaient même de le récupérer à la sauce macroniste, comme Richard Ferrand, car le compromis gauche/droite, l'ouverture, ça a toujours été son truc à Chaban. C’était un gaulliste mais un gaulliste social. Mais c’est aussi plus compliqué que ça !
Aujourd’hui on va vous parler de Françoise d’Eaubonne, son histoire va vous plaire si vous vous intéressez à l’écologie ou au féminisme, puisque cette millitante et femme de lettre est une des pionnières de l’écoféminisme. C’est vrai qu’on parle souvent de mai 68 et des années 70 dans cette émission mais vous allez voir, si Sandrine Rousseau vous fait peur, vous n’êtes pas prêts pour Françoise d’Eaubonne ou pour les autres féministes de cette époque.
Charles Pasqua, ça a été dans les années 80 et 90 le ministre de l'Intérieur emblématique de la droite. Il a été en poste à Beauvau pendant les deux cohabitations sous Mitterrand, entre 86 et 88 d'abord, puis entre 93 et 95 ensuite. On se rappelle de lui pour son franc-parler, son langage dur, violent même parfois.
Mesdames Messieurs bienvenue, aujourd'hui nous allons vous parler d'un homme mais surtout d'une icône, d'un mythe du XXe siècle : l'abbé Pierre. L'abbé Pierre c'est un catholique déjà, donc un homme de foi. Mais c'est un homme qui a eu plusieurs vies. Comme beaucoup de personnes dont on vous a parlé dans cette émission, il a été résistant pendant la guerre. Il a par la suite été élu député à la Libération avant de vouer sa vie à la lutte contre la misère et l'exclusion. L'abbé Pierre, qui est mort en 2007, c'était la voix des sans voix, il avait l'oreille des puissants mais ne se privait pas de leur dire leurs quatre vérités, et ce sont sans doute ces accents de vérité qui nous parlent encore aujourd'hui. Retour sur l'histoire de la personnalité préférée des français 16 ans de suite, dans ce nouvel épisode des Portraits de Usul et OstPolitik !
Mesdames, messieurs, bienvenue. Aujourd'hui nous allons vous parler d'une femme, d'une figure de la CFDT. Cette syndicaliste professionnelle venue de l'Education nationale a été une actrice majeure des évolutions du monde du travail dans les années 90 et au début des années 2000. On va donc vous parler de Nicole Notat aujourd'hui, elle est surtout connue comme ayant été la secrétaire générale de la CFDT entre 92 et 2002. Nicole Notat est aujourd'hui considérée comme une figure historique de ce qu'on a appelé le syndicalisme d'accompagnement. Vous voyez ce que c'est le syndicalisme d'accompagnement ? C'est il faut éviter le blocage donc il faut négocier tout le temps, faut négocier. Faut être constructif, faut être au plus près du terrain, il faut pas être bête et méchant pas comme la CGT. Il faut être un petit peu au diapason de ce monde qui change à toute vitesse. Il faut être dans une logique de discussion d'accord, mais dans un intérêt commun entre le patronat et les salariés un pet
Aujourd'hui, on va parler d'Alain Krivine. Mesdames, messieurs, bienvenue. Après vous avoir fait le portrait d'Arlette Laguiller et de son organisation Lutte Ouvrière, On va aujourd'hui s'attaquer à une autre figure du trotskisme français, Alain Krivine et sa ligue communiste révolutionnaire, la LCR, qui aujourd'hui est devenue le NPA. Attention, il était ouvert et sympa, mais c'était pas un modéré. C'était bel et bien un trotskiste et un révolutionnaire. Dans ce portrait, on va retracer son parcours pour voir ce qu'il a incarné pendant des décennies à la gauche de la gauche française.
« Aujourd'hui, nous allons vous parler d'une figure majeure de notre histoire récente, une figure majeure puisqu'elle est même au Panthéon, je parle bien sûr de Gisèle Halimi. Bon en fait, elle n'est pas au Panthéon. On parle de la mettre au Panthéon depuis sa mort en 2020, mais elle n'y est pas encore, mais elle a quand même reçu un hommage national du président Macron en personne. Mais tout ça à divisé pas mal de monde. Autant le combat de Gisèle Halimi sur l'avortement ou pour faire reconnaître le viol comme crime, ça fait plutôt consensus, même si les actes ne suivent pas derrière. Par contre, la lutte anticoloniale, c'est déjà plus compliqué. » Pour comprendre ce combat à la fois féministe et anticolonial de Gisèle Halimi, il faut revenir sur sa vie, et ses combats ! C’est l’objet de ce nouveau portrait, avec l’arrivée d’une nouvelle chroniqueuse, Modiie !
On connaît Dominique de Villepin pour son discours devant le conseil de sécurité de l'ONU en 2003, qui est resté le symbole du "non" français à la guerre en Irak. Pour cette raison, Villepin reste un homme politique très apprécié. Pourtant, après 2007, celui-ci n'a plus eu aucun poste ni mandat en politique. Pourquoi une telle chute pour un homme, venu d'un milieu aisé, haut fonctionnaire brillant proche de Jacques Chirac et à qui tout aurait dû continuer à réussir ?
Dans ce nouveau numéro des Portraits, Ostpolitik et Modiie dressent le portrait d'une femme que vous connaissez peut-être, ou en tout cas que vous pensez connaître : Eva Joly. Mais il n'y a pas une seule Eva Joly. En fait, il y en a deux : la femme politique engagée avec les Écologistes et la magistrate qui luttait contre la corruption.
Le Charles Hernu dont vont vous parler Ostpolitik et Modiie dans ce nouvel épisode des Portraits, ce n'est pas le maire de Villeurbanne, ni le député de la 4ème République, c'est plutôt le ministre de la Défense de Mitterrand. Au départ, Charles Hernu faisait bien des trucs classiques de ministre de la Défense, comme une intervention aux côtés de l'armée tchadienne contre la Libye de Kadhafi, ou encore conclure des contrats de vente d'avions avec l'émirat d'Abu Dhabi. Mais ce qui va faire entrer le nom de Charles Ernu dans l'histoire politique française, c'est l'affaire du Rainbow Warrior.
François Mitterrand sous un angle bien particulier, celui de la collaboration. L'histoire personnelle de Mitterrand, les collabos de son entourage, son passé de vichyste, c'est quelque chose qui revient souvent sur le devant de la scène. Regardez encore le 8 novembre dernier, le RN instrumentalisait le passé de Mitterrand pour faire oublier sa propre histoire collaborationniste. Bon, la question du rôle de Mitterrand pendant la Seconde Guerre mondiale, ce n'est pas si simple d'y répondre. Mais c'est ce que vont essayer de faire Ostpolitik et Modiie, dans ce nouvel épisode des Portraits.
Chose promise, chose due : voici la deuxième partie du portrait sur François Mitterrand. La dernière fois, c'était sur Mitterrand pendant Vichy. Ost et Modiie vous ont parlé de son milieu social. Là, ils vous parlent de son arrivée au pouvoir, puis du fameux tournant de la rigueur. Ah, les années 80, les ordinateurs à gros boutons, le tabagisme dans les lieux publics et les clips de musique racistes, l'assassinat de John Lennon, le premier Super Mario Bros... Mais les années 80, c'est aussi en France, et pour la première fois sous la cinquième République, l'élection d'un président socialiste.
"Si Jean-Marie Le Pen c'est Mario, lui c'est Super Mario". Cette semaine, Ost et Modiie consacrent un portrait à Bruno Mégret, l'oublié de la présidentielle de 2002.
Dans cet épisode, Ostpolitik et Modiie reviennent sur l'affaire DSK et sur l'affaire de viol qui l'a fait tomber. Et vous allez voir que si ça se passe il y a seulement treize ans, parfois on a l'impression qu'on est dans un autre monde. Alors DSK, la dernière grande affaire de violence sexiste et sexuelle avant tout, c'est l'objet de ce nouvel épisode des Portraits.
Bienvenue pour ce nouvel épisode. On a décidé de vous parler d'une facette de l'histoire de la France qu'on n'avait pas encore abordée jusqu'ici : la colonisation. Alors on s'est demandé : de qui vous parler pour évoquer la colonisation ? De Gaulle, qui était au pouvoir pendant les décolonisations ? Nous avons reconnu à ceux qui dépendaient de nous le droit de disposer d'eux mêmes. Ou sinon, on aurait pu vous parler de Jacques Foccart, le mystérieux monsieur Afrique de la cinquième République. Mais non, on a choisi de vous parler d'une figure plus inattendue peut-être, Pierre Messmer. Et je vous vois venir, non, ce n'est pas un hypnotiseur. Enfin si, mais ce n'est pas lui dont on va parler.
Aujourd'hui, nous sommes le 1ᵉʳ Mai, journée internationale de lutte des travailleuses et des travailleurs. Et pour l'occasion, on a décidé de bousculer le programme des Portraits. Et oui, fini le portrait des vieux croulants de la cinquième République et de deux ou trois femmes. Aujourd'hui, on va vous parler d'une lutte sociale et pour une fois, on ne va pas se rendre dans la capitale, mais dans un endroit mystérieux que les Parisiens appellent... les territoires. Encore aujourd'hui à Besançon, il y a la forteresse Vauban et Micropolis. Mais il y a aussi et surtout l'usine qui fabrique les montres Lip. Si vous êtes un gauchiste ou tout simplement un vieux, vous avez déjà peut être entendu ce nom. Et pas seulement parce qu'ils fabriquent des montres Lip avant d'être un horloger, c'est avant tout le mouvement social le plus emblématique des années 70.
Aujourd'hui, on va vous parler des chasseurs. Mais pas de n'importe quel chasseur puisqu'on va vous parler de ceux qui s'engagent en politique et plus particulièrement de Frédéric Nihous. Vous le connaissez peut être au moins de nom puisqu'il a été candidat à l'élection présidentielle une fois et demie. Il va se présenter en 2007 et tenter de se présenter en 2012, à chaque fois sous l'étiquette CPNT, Chasse, pêche, nature et traditions, un parti qui avait remporté quelques succès électoraux après sa création en 1989.
Aujourd'hui, on a voulu vous faire plaisir en consacrant cette vidéo à Christine Boutin. Pour beaucoup d'entre vous, Christine Boutin, c'est sûrement le symbole de la grenouille de bénitier obsédée par les homosexuels. Eh bien le but de l'émission d'aujourd'hui, c'est de vous montrer que parfois, derrière les apparences, se cache en fait exactement ce qu'on pensait qu'il allait y avoir derrière les apparences. Oui, désolé, il n'y a pas de gros twist dans ce portrait. On va vous expliquer l'influence qu'elle a eue sur l'extrême droite et qu'elle continue toujours à avoir.
Pour l'ultime épisode des Portraits, Ost et Modiie nous replongent en 2007. Année du prime de la Tecktonik, mais également de la victoire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle. À travers cette élection, ce qui intéresse aussi Ost et Modiie, c'est le score d'un autre candidat à l'élection présidentielle, Jean-Marie Le Pen.