Le 11 mai 1987 s'ouvre à Lyon le procès de Klaus Barbie, ancien chef de la Gestapo, premier officier nazi jugé en France pour crime contre l'humanité. Traqué et confondu par Beate et Serge Klarsfeld, il est extradé de Bolivie grâce à des accords entre gouvernements. L'accusation porte sur trois crimes majeurs : les rafles de la rue Sainte-Catherine, la rafle des enfants d'Izieu et le dernier convoi de déportés du 11 août 1944. Durant 37 audiences, filmées en intégralité, les témoignages des survivants révèlent un tortionnaire implacable et cruel. Barbie, absent sur les conseils de son avocat Jacques Vergès, est condamné le 4 juillet 1987 à la réclusion à perpétuité. Ce verdict marque une étape clé contre l'impunité des criminels nazis.
Durant les 37 audiences du procès de Klaus Barbie, filmées en intégralité, les témoignages des survivants révèlent un tortionnaire implacable et cruel.
Barbie, absent sur les conseils de son avocat Jacques Vergès, est condamné le 4 juillet 1987 à la réclusion à perpétuité. Une étape clé contre l'impunité des criminels nazis.
Maurice Papon, haut fonctionnaire sous Vichy, supervise en 1942 la déportation de centaines de juifs depuis la Gironde. Après-guerre, il mène une carrière prestigieuse comme préfet, député et ministre. En 1981, des documents révèlent son rôle actif durant l'Occupation, déclenchant une plainte pour crime contre l'humanité. Après seize ans de procédure, son procès s'ouvre en 1997. Accusé de complicité dans la déportation de 1 600 juifs, il invoque la contrainte, tandis que l'accusation souligne sa responsabilité consciente. Condamné dix ans de réclusion en 1998 au terme d'un procès de plus de six mois, il est libéré en 2002 pour raisons de santé. Ce procès, symbole tardif de l'épuration judiciaire, continue de nourrir la réflexion sur la responsabilité individuelle et l'obéissance aux ordres.
En 1997, après 16 ans de procédure, le procès de Maurice Papon, haut fonctionnaire sous Vichy qui a supervisé en 1942 la déportation de centaines de juifs depuis la Gironde. commence. Il invoque la contrainte, tandis que l'accusation souligne sa responsabilité consciente. Il est condamné à dix ans de réclusion en 1998 au terme d'un procès de plus de six mois.
Accusé de complicité dans la déportation de 1 600 juifs en 1942, Maurice Papon, ancien haut fonctionnaire sous Vichy; puis préfet, député et ministre. invoque la contrainte, tandis que l'accusation souligne sa responsabilité consciente. Condamné dix ans de réclusion en 1998 au terme d'un procès de plus de six mois, il est libéré en 2002 pour raisons de santé. Son procès, symbole tardif de l'épuration judiciaire, continue de nourrir la réflexion sur la responsabilité individuelle et l'obéissance aux ordres.
Paul Touvier, ancien milicien de Vichy, condamné à mort en 1947 pour crimes de guerre, échappe à la justice grâce au soutien de l’Église et à la prescription en 1967. En 1973, il obtient la grâce présidentielle de Pompidou, mais une enquête relance les poursuites pour crimes contre l’humanité, imprescriptibles. Traqué, il est arrêté en 1989 au prieuré Saint-Joseph de Nice. Son procès s’ouvre en mars 1994, mettant en lumière le rôle de la Milice, bras armé de la collaboration, et de Vichy. Touvier est accusé de complicité de crimes contre l’humanité pour l’exécution de sept juifs en représailles à l’assassinat d’un propagandiste. Ses carnets personnels révèlent son antisémitisme. Le 20 avril 1994, il est condamné à la réclusion à perpétuité et meurt en 1997. Ce procès ouvre une réflexion sur la responsabilité de l’État français sous l’Occupation.
Paul Touvier, ancien milicien de Vichy, condamné à mort en 1947 pour crimes de guerre, échappe à la justice grâce au soutien de l’Église et à la prescription en 1967. En 1973, il obtient la grâce présidentielle de Pompidou, mais une enquête relance les poursuites pour crimes contre l’humanité, imprescriptibles. Traqué, il est arrêté en 1989 au prieuré Saint-Joseph de Nice. Son procès s’ouvre en mars 1994, mettant en lumière le rôle de la Milice, bras armé de la collaboration, et de Vichy. Touvier est accusé de complicité de crimes contre l’humanité pour l’exécution de sept juifs en représailles à l’assassinat d’un propagandiste. Ses carnets personnels révèlent son antisémitisme. Le 20 avril 1994, il est condamné à la réclusion à perpétuité et meurt en 1997. Ce procès ouvre une réflexion sur la responsabilité de l’État français sous l’Occupation.