Si le film Casablanca est bel et bien un classique du pays, le Maroc est également reconnu pour ses plats typiques, ses animaux du désert et ses moeurs d’inspiration orientale. Le domaine comique, quant à lui, s’inscrit dans la culture marocaine avec une seule mission en tête : rapprocher et unir les gens. Dans le documentaire, l’animateur François Pérusse s’introduit dans les coutumes marocaines où l’humour, à travers les sitcoms, les capsules animées et les spectacles, déclenche de vrais fous rires rassembleurs. En temps de Ramadan, les émissions, toutes aussi variées les unes que les autres, prennent la plus grande place dans le quotidien des Marocains. C’est ce qui permet une diversité étonnante de diffusions, en passant d’une série qui met en vedette deux douaniers jusqu’à des sketchs absurdes où deux peuples se disputent pour l’obtention d’une route. Les Marocains vouent un véritable culte au domaine humoristique, qui s’étend à d’autres événements tels que les parades, les spectacles de cirque ou le populaire festival Marrakech du rire. Même si l’humour du Maroc est plus réservé, il reflète toutefois fidèlement le pays par le biais d’une multiplicité singulière de productions.
Si les Britanniques sont reconnus pour leur singularité, c’est bel et bien à cause de quelques traits qui forgent leur unicité : leur amour pour les sandwichs au concombre, leurs condiments plutôt insolites et l’inversion du côté passager avec celui du côté conducteur. La culture du rire de l’Angleterre, quant à elle, suit parfaitement la tendance et reste tout aussi particulière. Dans ce documentaire, c’est à travers rencontres et démonstrations que l’animateur Pierre Brassard fait le survol de l’humour au pays, où l’ironie et le sarcasme sont mis de l’avant. Partout au pays se trouvent des pubs consacrés à accueillir des humoristes, amateurs comme professionnels. Bien qu’ils suivent principalement une forme assez classique de spectacle d’humour, il n’en demeure pas moins que chacun des participants y présente son style tout à fait unique. À ce genre de spectacle plus terre à terre se greffent des événements plus loufoques, comme des concours de grimaces. Réglementés selon des critères bien précis, les tournois de ce type piquent la curiosité de plus en plus de gens. À cette liste s’ajoutent le fameux groupe des Monty Python, les téléréalités commentées (Come Dine With Me) et les nombreuses émissions audio fictives, qui sont aujourd’hui considérés comme de véritables classiques britanniques. Que ce soit à des fins publicitaires ou bien par volonté de divertir, l’humour fait assurément partie intégrante de la culture anglaise.
La France, spécialiste du vin et du fromage, est aussi populaire pour son amour du soccer et pour la tour Eiffel, qui s’élève à plus de 300 mètres d’altitude. Le pays est manifestement réputé pour sa panoplie d’emblèmes. Dans le documentaire, la comédienne Valérie Blais plonge dans l’univers de l’humour français, où le langage verbal et le langage corporel sont de réels carburants du rire. Constitué d’un public qui aime rire des autres, mais qui se lasse rapidement, le milieu de l’humour en France doit constamment se renouveler. De nombreux groupes comme LE WOOP et le Palmashow, ou des émissions de radio comme le Morning du rire ont bien compris cette particularité, en offrant aux spectateurs de courts sketchs divertissants. Écrit ou parlé, le langage prend une place toute particulière dans les spectacles ou les chroniques de journaux. Le mime, le théâtre humoristique, les marionnettes et les magazines s’ajoutent aussi à la liste. Même s’il est plus prudent qu’auparavant, l’humour français reste primordial dans toutes les sphères de la culture du pays.
Une thérapie par le yoga du rire, des spectacles de comédie à la tonne et des poètes comiques : voilà ce qui attend Yves P. Pelletier lorsqu’il part à la découverte de l’humour indien.
Qu’il s’agisse de ses combats de sumo ou de ses délicieux sushis, le Japon déborde d’emblèmes. Toutefois, la culture humoristique du pays semble spécialement mystérieuse. En effet, les Japonais, plutôt réservés, ont tendance à rester très sérieux et surtout très polis en public. Il n’en demeure pas moins que leur humour est sans aucun doute l’un des plus variés, étonnants et particuliers qui soit. Dans cet épisode, Édith Cochrane plonge dans l’univers éclaté de l’humour japonais, en passant par l’école d’humour New Star Creation, jusqu’à une émission de caméras cachées dans un taxi. L’une des grandes tendances en humour au Japon est un type de spectacle très particulier : le manzaï. Ce genre, obligatoirement composé de deux humoristes ayant respectivement comme rôle celui du rationnel et celui de l’idiot, est aussi bien produit sur scène qu’à la télévision. Bien que le style ait inspiré de nombreux duos, l’humour japonais ne se résume pas uniquement à cette sorte de procédé. Que ce soit avec des contes, du pantomime, des histoires racontées accompagnées d’un shamisen ou des émissions de variétés, la culture du rire Japonais est unique. Si l’humour sert entre autres à se libérer des émotions enfouies, c’est sans doute ce qui explique pourquoi celui du Japon est aussi coloré.
Si la première chose qui vient en tête lorsqu’on pense à Haïti est le séisme dévastateur de 2010, ce n’est toutefois pas ce qui empêche la population locale d’être festive, joviale et expressive. C’est d’ailleurs cette constante spontanéité qui caractérise la culture comique du pays. Dans cet épisode, Mario Jean découvre l’humour haïtien, où la tradition orale est mise à l’honneur par le biais du théâtre de rue, des spectacles et même des feuilletons radiophoniques. C’est principalement par la parole que s’est développé le domaine humoristique sur l’île : l’art rural ou les personnages télévisuels comme Tonton Bicha en sont la preuve. L’audace est également au centre de l’humour d’Haïti, ce qui donne place à des spectacles osés comme le Stand-up Ladies, ou bien à des performances sans tabous comme celles proposées par la troupe BIT-Haïti. Toutes sphères confondues, le rire est à coup sûr un vrai remède aux différents malheurs vécus par les Haïtiens. Une chose est certaine, c’est qu’avec une telle sincérité, le rire haïtien vient bel et bien du fond du coeur.
Les États-Unis regorgent d’immenses talents, comme en font foi les nombreuses productions cinématographiques hollywoodiennes ou les comédies musicales enlevantes. L’humour du pays ne fait pas exception. Dans cet épisode, l’animateur François Morency revisite la culture comique américaine, en découvrant les dessous de la très populaire série télévisée Les Simpsons, et en se laissant impressionner par une panoplie de spectacles tout à fait surprenants. Un stand-up classique, un spectacle d’hypnose, des cours d’improvisation et des podcasts cocasses : c’est assurément avec brio que l’humour américain perdure à travers toutes les formes humoristiques classiques connues à ce jour, tout en restant très unique et d’actualité. Médium émergent dans le domaine humoristique des États-Unis, le Web prend également de plus en plus de place, notamment avec des sites comme Funny or Die ou bien des chaînes vidéos comme Fail Army. Chose certaine, aucune sphère n’est négligée : l’humour, composé d’une offre saillante de variétés, est bel et bien ancré dans la culture américaine.
Dans cet épisode, François Massicotte part à la découverte de la culture mexicaine où l’humour unique, authentique et satirique du pays est mis au premier plan.
Jean-Michel Anctil se faufile dans l'univers de l'humour en Chine, où les anecdotes cocasses de la vie quotidienne et les jeux de mots font rire plus d'un milliard de Chinois.
Si la Belgique se distingue sur un point mis à part le chocolat, les frites et la bière, c?est bel et bien ses célèbres bandes dessinées. Que ce soit Tintin, Gaston Lagaffe, Spirou, Boule et Bill ou bien les Schtroumpfs, ces titres ont tous acquis une notoriété considérable au fil des années. Aujourd?hui, ces oeuvres ont toujours une place de choix dans le monde humoristique de la Belgique. Mais c?est également un bain complet de nouveautés qui s?est développé au pays. Dans le documentaire, l?animatrice Chantal Lamarre découvre l?envers de l?humour belge, à travers des rencontres, des activités et des spectacles.
L'animatrice Léane Labrèche-Dor découvre l'humour israélien en rencontrant des personnages hauts en couleur qui n'ont assurément pas peur des mots.
Katherine Levac découvre l'humour franc du Danemark, en rencontrant les fameux caricaturistes controversés, et lors d'une entrevue avec un youtubeur pimenté.
François Bellefeuille part à la découverte de l'humour russe, où la musique et l'humour forment une paire drôlement harmonieuse.
Sylvain Larocque s'initie à l'humour thaïlandais en rencontrant un moine comique et un réalisateur de comédies horrifiques.
Julie Le Breton se plonge dans l'humour ubiquiste et sarcastique de l'Italie, en rencontrant le plus grand maître de la métamorphose au monde.
Marc Labrèche découvre l'humour grec par le biais d'un univers télévisuel où la satire occupe une grande place.
Emmanuel Bilodeau découvre l'humour sud-africain grâce à une passionnée des malaises et à un ventriloque qui ose se pencher sur la question raciale.
Normand Brathwaite part à la découverte d'un humour allemand assez audacieux, où le burlesque comique et les bandes dessinées osées sont au rendez-vous.
Nabila Ben Youssef part à la découverte de l'humour sénégalais, où la tradition orale est encore bien présente.
Laurent Paquin découvre un humour argentin choquant par son audace, avec ses imprimés satiriques et ses publicités bien singulières.