L'affaire commence à l'enterrement d'une cousine de Léon et Marie BESNARD au cimetière de Loudun. Peu de temps après Léon meurt, et sur les commérages de leur locataire, Louise PANIOU, une rumeur d'empoisonnement conduit la police à s'interroger sur la mort de treize personnes de la famille de Marie. Dans un premier temps, l'affaire est classée faute de preuves (novembre 1947). En février 1949, la police de Limoges rouvre le dossier, sur la foi de résultats d'expertises effectuées par le docteur BÉRAUD de Marseille et faisant état de la présence d'arsenic dans les viscères des cadavres.
Les 2ème et troisième procès de Marie BESNARD l'empoisonneuse. Les experts s'affrontent sur les explications à donner sur la présence d'arsenic dans les corps des morts de Marie BESNARD : est-ce celui (naturel) des sols rendu soluble par les eaux et contaminant les cadavres du cimetière ou celui qu'elle leur a administré. La cour tourne en rond, aucune certitude ne peut être établie. Les jurés concluent à l'innocence de Marie et elle est finalement acquittée au terme du dernier procès.