Ce film raconte comment les dirigeants de la campagne pro-Brexit ont volontairement fabriqué de toute pièce un mensonge : “En quittant l’Union européenne, la Grande-Bretagne pourrait économiser 350 millions par semaine et les affecter à la sécurité sociale”. Une mauvaise information calibrée pour toucher les citoyens et diffusée massivement via les nouveaux outils numériques.
Ce film raconte de l’intérieur comment le candidat Emmanuel Macron et ses équipes ont fait face à de massives attaques informatiques durant toute la campagne présidentielle de 2017 et à la publication de fausses informations. Toutes ces manœuvres sont autant de tentatives d’ingérence étrangère qui auraient pu influer sur les résultats de l’élection présidentielle française.
En 2017, dans les rumeurs les plus partagées sur Facebook, on trouve l’affirmation selon laquelle « le Vaccin Rougeole/Oreillon/Rubéole causerait l’autisme ». Une fake news qui date de 1998. Comment cette fausse information, vieille de 20 ans, déjà démentie sur le plan scientifique à de multiples reprises, peut-elle continuer à prospérer sur le web ? Une fausse information aux graves conséquences pour la santé publique.
Le Pizzagate est une théorie conspirationniste prétendant qu'il existe un réseau pédophile dirigé par des proches d'Hillary Clinton dans les sous-sols d'une pizzeria de Washington. Une théorie folle qui va se développer en un temps record sur le web à la fin de la campagne présidentielle américaine. Cette rumeur va avoir des répercussions bien réelles.
Comment Matteo Salvini, simple eurodéputé et conseiller municipal de Milan, est-il devenu, en quelques années, une des figures montantes du populisme ? Derrière cette ascension fulgurante, se cache un stratège aussi discret que sulfureux, un maître des réseaux sociaux : Luca Morisi. Ensemble, ils forment le duo le plus puissant de la politique italienne. Ils ont mis en place un double système de communication sur les réseaux sociaux. Alors que Matteo Salvini enchaîne les Selfies et se met en avant, Luca Morisi, dans l'ombre, fait circuler les fake news sur la crise migratoire. En retraçant l'itinéraire d'une fausse vidéo d'agression de migrants, ce documentaire dévoile le "système Morisi" écrit et pensé depuis des années. Un système qui fait vaciller la démocratie italienne.
Le 28 octobre 2018, à la surprise générale, Jair Bolsonaro est élu président du Brésil, trois mois seulement après l'annonce officielle de sa candidature. Le "Clan Bolsonaro", le patriarche et ses trois fils experts en communication digitale, a mené une campagne éclair, structurée autour de la diffusion industrielle de fake news. Durant des mois, ils ont, dans le plus grand secret, inondé le pays de fausses informations ciblant la communauté LGBT. Un système basé sur la messagerie WhatsApp. Une campagne de désinformation qui a fait basculer la plus grande démocratie d'Amérique latine entre les mains d'un Président ouvertement raciste, misogyne et homophobe.
La première partie de ce documentaire, Hold-up : les recettes du succès, analyse le succès phénoménal rencontré par le film de Pierre Barnérias dès sa sortie, le 11 novembre 2020. Si le film est présenté comme un documentaire, de nombreuses voix s'élèvent pour dénoncer un contenu qui compile toutes les fausses informations circulant sur les réseaux sociaux depuis le début de la pandémie de la Covid-19. Puis, Le gourou du manger cru décrypte l'émergence de Thierry Casasnovas.
e 16 octobre 2020, Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie à Conflans-Sainte-Honorine, est assassiné par Abdoullakh Anzorov, un jeune islamiste radicalisé. Depuis des mois, son assassin publiait à la vue de tous des contenus de haine, allant même jusqu’à rechercher ouvertement des cibles. Les géants de l’internet auraient-ils pu le repérer avant son passage à l’acte ? Cet attentat qui a bouleversé la France illustre la faillite des plateformes digitales dans la modération des contenus. Une autre histoire dramatique illustre cette faillite. Le 15 mars 2019 à Christchurch en Nouvelle-Zélande, Brenton Tarrant assassine 51 personnes dans deux mosquées. Une attaque calibrée pour les réseaux sociaux que le terroriste a diffusé en direct sur Facebook sans aucune action des modérateurs pendant 29 minutes. Pourtant, les mois précédant l'attentat, le suprémaciste blanc montre sa radicalisation en consultant des contenus racistes et conspirationnistes et en postant publiquement des indices sur son intention de passer à l’acte. Mais, encore une fois, les réseaux sociaux n’ont rien fait pour empêcher la tuerie qui s’annonçait. Pire, ils ont contribué à amplifier des théories dont Brenton Tarrant se revendiquait. L’assassinat de Samuel Paty et l’attentat de Christchurch illustrent les manquements des réseaux sociaux dans la lutte contre la radicalisation en ligne.
Comment les fake news sont-elles fabriquées ? Comment se propagent-elles sur Internet ? Quel est le rôle des réseaux sociaux en politique et en particulier dans l’accession au pouvoir des populistes 2.0 ? Direction les Etats-Unis et le Brésil qui subissent les conséquences massives de la désinformation et du mensonge au plus haut sommet de l’Etat. Car les fake news sont devenues de nouvelles armes utilisées en politique lors des campagnes électorales. QAnon et les complotistes pro-Trump: Dans les Etats-Unis de Donald Trump, des millions de citoyens et d'élus épousent les croyances d'un mouvement complotiste et anti-démocratique baptisé QAnon. Brésil : Bolsonaro et les milices digitales Au Brésil, Jair Bolsonaro gouverne désormais son pays grâce à des fake news.
Pendant ses quatre années à la présidence des Etats-Unis, Donald Trump a mis en place un vaste mouvement de déstabilisation de la démocratie américaine en utilisant le mensonge comme arme de guerre politique et a disséminé les graines du doute, remobilisant ainsi l'Amérique conservatrice. En 2020, il a fait de sa défaite politique une victoire idéologique. Pendant des mois, il a soutenu, sans preuve, que les Démocrates avaient mis en place une fraude de grande ampleur pour voler l'élection. Cette théorie du complot s'est massivement répandue grâce aux réseaux sociaux et s'est transformée en mouvement de contestation.
Comment de vieilles théories antisémites ont été réactivées à la faveur d’une crise mondiale, la pandémie. Retour sur une déferlante antisémite qui s’est immiscée dans la société. Au milieu de l’été 2021, un slogan apparaît dans les rues de France : « Mais qui ? ». Une interrogation devenue une formule antisémite pour désigner ces élites juives qui tenteraient de contrôler, de dominer les peuples. Une expression qui n’est autre que le résultat de 15 mois de désinformation et de réapparition de vieux mythes antisémites. Comment la crise sanitaire a-t-elle servi de catalyseur et a élargi la base de l’antisémitisme en France ? Comment des citoyens qui au départ émettaient de simples doutes sur la covid en sont arrivés à relayer de vieilles croyances antisémites ?
Pourquoi certains complotistes sont-ils aujourd'hui prêts à passer à l’acte ? À basculer du militantisme de clavier à l’action violente ? Qui sont les influenceurs conspirationnistes qui les encouragent à faire sécession ? Retour sur « l’affaire Mia », du kidnapping d’une fillette de 8 ans, au projet fou de « Renversement » de l’État français.
Pendant que les bombardements russes transforment les villes ukrainiennes en champs de ruines, de l'autre côté de la frontière, le Kremlin mène une autre guerre : une guerre informationnelle qui utilise une arme de destruction massive, les fausses informations. Des attaques qui découlent d'une stratégie théorisée depuis une décennie et menée par l'état-major russe aux ordres d'un homme : Vladimir Poutine. Une guerre qui dispose d'un arsenal protéiforme : les réseaux sociaux, les médias d'État, les influenceurs, les trolls et les bots. Une offensive lente et discrète qui se répand partout dans le monde, de la crise indépendantiste en Catalogne à la dernière présidentielle à Madagascar, en passant par la défaite d'Hillary Clinton et la crise au Sahel. Comment le Kremlin a-t-il réussi en à peine dix ans à faire vaciller les démocraties occidentales et à influencer les opinions en diffusant propagandes et fausses informations jusqu'à atteindre des personnalités de premier plan ?
Après la diffusion du documentaire, Karim Rissouli proposera un débat de 30 minutes
Johnny Depp contre Amber Heard. L’histoire de deux stars d’Hollywood qui s’accusent de violence conjugale, lors d’un procès pour diffamation diffusé en direct sur Internet, et commenté dans le monde entier. Au printemps 2022, cette frénésie médiatique s’est accompagnée d’une campagne de haine et de dénigrement en ligne sans précédent contre Amber Heard. Derrière les railleries habituelles des réseaux sociaux se cache en réalité une campagne orchestrée par des groupes d’hommes en colère, qui depuis des années font de la haine contre les femmes leur priorité : les masculinistes. Fausses informations, propagande, raids numériques… Le harcèlement en ligne orchestré par ces hommes n’a qu’un but : faire taire les femmes. À l’occasion du procès de Johnny Depp face à Amber Heard, comment les masculinistes sont-ils parvenus à imposer leur récit dans l’opinion publique ? Comment ont-ils pu bousculer le mouvement MeToo et conforter une violence systémique contre les femmes ?
Lola. L’image a traversé l’Europe, de manifestations identitaires en France jusqu’aux tribunes de stade en Serbie. Comment le visage de cette adolescente est-il devenu en une semaine un symbole récupéré par l’extrême droite sur les réseaux sociaux ? Six mois après le meurtre de Lola, âgée de 12 ans, La fabrique du mensonge dévoile comment en quelques jours à peine une opération d’influence et de manipulation a été orchestrée.
Le dérèglement climatique causé par l'action humaine est une certitude. Pourtant, malgré ce fait scientifique, il est encore fréquent d'entendre des personnes qui le relativisent ou qui cherchent d'autres responsables. Selon une étude, en 2023, 1 Français sur 4 serait climatosceptique ou dénialiste. Adeptes du complot, scientifiques ou lobbyistes, des marchands de doute oeuvrent partout dans le monde pour détourner l'attention. Des dénialistes diffusent une multitude d'idées reçues sur le climat. Comment à force de manipulations, ont-ils réussi à prendre d'assaut l'opinion et à fragiliser la parole des scientifiques, menaçant ainsi la sauvegarde de la planète ?
TikTok, l'application préférée des jeunes, compte aujourd'hui, près de 1,6 milliard d'utilisateurs partout dans le monde et presque un Français sur trois. Pour beaucoup, elle est un simple fil de vidéos en continu, avec des danses, des animaux, des chants et des influenceurs stars aux millions d'abonnés. Mais, c'est, surtout, le succès planétaire de la Chine, propriété de l'entreprise Byte Dance. Une révolution technologique dont le système de gestion de contenus reste opaque, même pour ses modérateurs. Une plateforme de plus en plus puissante, accusée comme les autres réseaux sociaux, de collecter nos données personnelles. A une différence près : elle est soupçonnée de les transmettre au régime chinois et d'influencer les opinions publiques dans le monde entier.
Certains trouveront peut-être amusant de croire que les extraterrestres sont parmi nous ou que la Terre est plate ou même que les premiers pas sur la Lune n'ont jamais eu lieu. Pourtant ceux qui adhèrent à l'une de ces théories du complot ou aux trois en même temps sont de plus en plus nombreux. Si elles ne sont pas nouvelles, ces théories ont été amplifiées, en quelques années seulement, grâce aux plateformes sociales. Et elles ont surtout désormais des conséquences inquiétantes, provoquant des campagnes de haine en ligne. Aujourd'hui, ce complotisme est également instrumentalisé par des figures publiques qui, à des fins politiques, font du doute leur meilleur allié. Comme Vladimir Poutine qui, 54 ans après les premiers pas sur la Lune, en vient à ne pas contredire les adeptes de la théorie selon laquelle l'Homme n'y a jamais marché.