Réalisateur blasé et dépressif de films d’action à gros budget, Mathieu Stannis est kidnappé par un dictateur asiatique pour tourner l'adaptation (très) personnelle de "King Kong" que ce despote féru de cinéma a écrite lui-même. Dans un pays entièrement inféodé aux sautes d'humeur d'un "Commandeur" fou et sanguinaire, l'ambassadeur français fait mollement comprendre au prisonnier qu'il n'a d'autre choix que de s'exécuter. Les premiers jours de tournage sont catastrophiques, entre l'éternel sourire de Choi, délégué aux Arts visuels et plastiques chargé de superviser la "motivation" de la troupe, les aboiements d'une chef op aux allures de kapo ignorant tout du cadre et les grimaces patriotiques de la jeune première, Yu-Yu…