Faire l'amour sans engagement peut être vraiment satisfaisant. Ça peut prendre la forme d'une « amitié avec bénéfices » ou juste d'un butinage d'une histoire d'un soir à l'autre. Chose certaine, ce type de sexualité stimule la discussion entre l'humoriste Mélanie Couture et la sexologue Myriam Daguzan-Bernier. De son côté, Varda confie être à la recherche d'un compagnon de vie plutôt que d'un amant de passage. Et toutes se demandent : l'asexualité et, inversement, l'aromantisme sont-ils des troubles?
Comme le dit Mona de Grenoble, l'humain se touche depuis que le monde est monde! Alors, pourquoi ne pas expérimenter un peu lors des ébats sexuels à deux ou à plusieurs en utilisant des accessoires qui peuvent augmenter le potentiel orgasmique? Avec Varda et Henri-June Pilot, Mona tente de savoir pourquoi les hommes hétéros ne cherchent pas plus à s'éclater avec ces objets vibrants comme le font plusieurs femmes. Clitoris et prostate, même combat!
Et si l'on jetait le terme « préliminaires » au recyclage? Redéfinissons cette période de jeu, faite notamment de regards soutenus ainsi que de mots suaves ou épicés. Ce n'est pas un simple amuse-gueule avant de passer au plat principal! Et la pénétration n'a plus à être le point central d'un échange intime. Varda, Lissa Godin et Stéphane Fallu parlent de frottage sans pénétration aussi appelé le dry hump, de masturbation et du « temps de peau » entre partenaires.
Avoir peur que son vagin sente mauvais, c'est normal, par contre essayer de contrôler son odeur corporelle avec des parfums ne sert à rien. L'odeur de fleur de coton ou d'escapade en forêt, c'est bien pour la lessive, mais certainement pas pour votre chaudron. Varda, l'humoriste Mélanie Couture et les spécialistes Myriam Daguzan Bernier et Johannes Frasnelli expliquent les origines des odeurs intimes et leurs fonctions. Elles discutent aussi des nombreux produits tendance qui promettent de les masquer ou au contraire de les utiliser pour attirer des partenaires! Bonbons à l'ananas pour que sa vulve goûte le fruit, parfums à base de sécrétions sexuelles ou encore déodorants pour testicules, rien ne leur passe sous le nez!
Vous pensez que la pornographie intéresse seulement les hommes? Détrompez-vous! Sur les grands sites de divertissement pour adultes, les femmes représentent environ 30 % du public, comme le rapporte la professionnelle en sexologie Kanica Saphan. En compagnie de Varda et de l'humoriste Mélanie Couture, elle décortique les différents types de pornographie, notamment la pornographie éthique. De son côté, Lili Boisvert explique le « principe du cumshot » et imagine la finale de son film porno de rêve.
Qu'est-ce qu'on entend exactement par couples ouverts, relations libres, échangisme, mélangisme ou encore polyamour? Tout le monde vit l'union amoureuse et la sexualité de façon bien différente donc on peut s'y perdre. Dans cet épisode enregistré devant public, Varda, les humoristes Mélanie Couture et Jonathan Roberge ainsi que la sexologue Lissa Godin décortiquent ces multiples modèles relationnels et s'interrogent sur ce qu'il faut savoir avant d'y plonger. Vous y apprendrez aussi quels codes se cachent derrière les figures mythologiques de la licorne et du centaure.
Il semble qu'il existe encore une part de honte liée aux infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS). Mona de Grenoble se charge vite de déconstruire ce malaise, le sourire en coin. Avec délicatesse, le Dr René Wittmer livre de valeureux conseils pour réduire les craintes liées aux tests de dépistage, qui participent à une bonne santé sexuelle. Il explique aussi pourquoi certaines infections, comme la syphilis, peuvent longtemps passer sous le radar. Puis, on découvre le témoignage transparent d'Élisabeth, qui explique comment elle compose avec l'herpès génital.
Ah! la routine, cet ennemi numéro un du couple moderne. Jonathan Roberge illustre avec humour comment la sexualité et les tâches récurrentes du quotidien ne font pas bon ménage. Avec la sexologue Myriam Daguzan-Bernier et l'organisatrice professionnelle Mylène Houle-Morency, on explore les façons de préserver le désir dans le couple, que ce soit par l'envoi de textos ou en se prêtant à des jeux réinventés pour éviter l'ennui à deux. À partir de maintenant, place à la créativité et à la communication!
Varda Étienne veut savoir pourquoi on pratique le BDSM (bondage, discipline/domination, soumission, sadomasochisme ), au-delà de l'utilisation au lit de menottes et de plumes. Selon la sexologue Myriam Daguzan-Bernier, cette pratique de jeux sexuels est caractérisée par l'érotisation de la douleur. Bref, il s'agit d'un moyen de découvrir d'autres façons d'éprouver du plaisir. Avec Yevdhora Fleshook, qui organise des soirées de ce genre, il est question de l'importance de la communication au cœur de ces jeux d'exploration.
« Un complexe, c'est comme un petit frère gossant. Aussitôt que tu veux avoir de la sexualité, il se pointe comme un ressort. » L'humoriste Mélanie Couture décrit ainsi l'effet des complexes, qui sont souvent un frein au plaisir et à l'orgasme. Parmi les plus fréquents, on compte le surpoids et l'apparence des parties génitales, selon ce que nous apprend la sexologue Myriam Daguzan Bernier. Pour son « coucou coquin », Varda appelle son amie Catherine Gareau-Blanchard, qui raconte comment le fait de poser nue pour un cours de dessin a changé sa façon de voir son corps.
Le niveau de désir sexuel d'une personne peut varier énormément au cours d'une vie, voire d'une journée à l'autre. Pour l'humoriste Mélanie Coutre, il « change aussi souvent qu'une perruque de drag queen ». La sexologue Myriam Daguzan Bernier démystifie les croyances autour du désir au lit et explique ce qui peut lui faire obstacle. Et pour son « coucou coquin », Varda parle avec une femme qui a retrouvé sa libido grâce à la sexothérapie.
Quand la santé mentale vacille, la sexualité écope parfois. L'humoriste Jonathan Roberge évoque son diagnostic de trouble panique avec agoraphobie pour raconter ses inconforts sexuels. La prise d'antidépresseurs, ses « paparmanes à bonheur », l'empêchent souvent d'atteindre l'orgasme. Heureusement, la sexologue Myriam Daguzan Bernier est là pour répondre à ses questions. Par ailleurs, Varda Étienne affirme avec émotion que ses troubles mentaux ne la définissent pas.
L'orgasme féminin est source d'émotions : extase divine et bonheur, mais aussi honte, malaise et même frustration. Mélanie Couture raconte sa découverte précoce des « plaisirs du clito » et dénonce les diktats concernant l'orgasme féminin, notamment la pression pour l'atteindre. Myriam Daguzan Bernier exprime son exaspération au sujet des mythes voulant entre autres que l'orgasme féminin soit « compliqué », et que les femmes soient divisées entre « clitoridiennes » et « vaginales ». Pour son « coucou coquin », Varda discute avec une femme qui a longtemps eu de la difficulté à jouir.