Les hostilités reprennent: le Hamas utilise ses tunnels pour pénétrer en Israël, qui riposte avec une vaste opération militaire terrestre contre Gaza et la construction d’une barrière souterraine le long de la frontière avec l'enclave, qui coûte plus d’un milliard de dollars. L'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, au tout début 2017, change radicalement la donne : il déplace l'ambassade des États-Unis à Jérusalem - reconnaissant ainsi comme capitale du seul État hébreu la ville sainte également revendiquée par les Palestiniens –, puis organise sans ces derniers, ulcérés par sa décision unilatérale, des "pourparlers" avec... les seuls Israéliens. En favorisant ensuite des alliances inédites, dites "pacte d'Abraham", avec des pays arabes (les Émirats arabes unis, puis le Bahreïn) qui acceptent de reconnaître Israël, son administration espère limiter le pouvoir de nuisance du Hamas à la bande de Gaza – où le gouvernement de Nétanyahou, officiellement au nom de la survie économique