Godard retrace de façon quasi chronologique l'histoire du cinéma américain, des débuts d'Hollywood, en passant par l'âge d'or des producteurs, jusqu'à son déclin.
Godard aborde le cinéma comme l'héritier de la photographie et de l’impressionnisme, et s'intéresse particulièrement à la lumière.
Le réalisateur compare les différentes histoires de la littérature, de la peinture et du cinéma. Il tente de montrer la particularité du septième art et d'expliquer sa puissance.
Godard s'intéresse aux rapports qui existent au cinéma entre la mort et la beauté, Éros et Thanatos. Pour lui, cela s’explique notamment par le fait que le cinéma a toujours impliqué des hommes filmant des femmes.
En continuité avec le chapitre 1a, le réalisateur poursuit sa réflexion entre Cinéma et Histoire. Il décrit ici comment le cinéma peut être le lieu d'une prise de position politique avec l’exemple du néoréalisme italien ainsi que du documentaire.
Godard revient sur le mouvement de la Nouvelle Vague dont il a fait partie et comment celle-ci a inscrit le cinéma dans l'histoire des Arts. Il évoque le Musée du Cinéma de Langlois et sa propre relation avec la Cinémathèque.
Cette partie interroge le pouvoir. Selon Godard, l'homme est créateur autant de la beauté que de la terreur. Pour étayer son propos, il rend hommage à Alfred Hitchcock et la puissance de son cinéma sur l'imaginaire collectif.
Pour clore son histoire(s) du cinéma, Godard se concentre sur la signification même du cinéma, sur son sens. Puis il reprend tous les thèmes évoqués jusqu'ici et dresse un bilan du cinéma actuel, considéré par le réalisateur "sur le déclin.