Si le street art est souvent un medium d'expression politique, ce n’est jamais aussi vrai qu’en Irlande du nord. Depuis les années 70, les murs de Belfast ont des oreilles, mais aussi une voix. Les fameux “murals” parlent aussi bien des figures rassembleuses (George Best) que de l’histoire des “Troubles” (du Bloody Sunday aux grèves de la faim), et continuent de refléter les luttes intestines qui agitent le pays - unionistes contre loyalistes, catholiques contre protestants.