Les Forces spéciales de l'armée française sont capables de mener n'importe quelle mission dans des environnements très hostiles. Pour la première fois, des civils ont accepté de suivre, dans une ancienne base militaire de l'Aisne, une partie de leur formation particulièrement exigeante. Pendant neuf jours, quatre anciens membres de ces unités d'élite soumettent les 25 volontaires, 22 hommes et 3 femmes, à des épreuves difficiles testant leurs capacités physiques et mentales. Ces instructeurs d'exception décideront régulièrement de qui pourra poursuivre le stage.
Les instructeurs ont mis à l'épreuve la condition physique des candidats et en ont déjà écarté certains qui n'ont pas montré les qualités nécessaires. Maintenant, ils vont aborder les volets techniques et tactiques, car la force brute est loin d'être suffisante pour intégrer les forces spéciales. Les volontaires vont se confronter à des exercices difficiles et intimidants, comme le saut de l'asperge ou l'ascension à l'aide de poignées de spéléologie. Les épreuves s'enchaînent poussant les candidats hors de leur zone de confort et leur faisant prendre conscience que le stage sera bien plus éprouvant qu'ils ne l'avaient prévu. La fatigue commence à faire son oeuvre et certains sont au bord de l'abandon.
Après avoir fait la démonstration de leur condition physique et mentale au cours des quatre premiers jours du stage, les volontaires encore présents doivent maintenant mettre en œuvre, en plus, leurs compétences tactiques. Les instructeurs les soumettent à de nouvelles épreuves, dont une marche de plusieurs dizaines de kilomètres avec un sac pesant de 45 à 50 kilos, ou encore une planque longue de plusieurs heures. Ceux qui n’auront pas encore abandonné devront même prendre part à un exercice particulièrement difficile : un plongeon en arrière à plusieurs mètres au-dessus de l’eau.
C’est la dernière ligne droite pour les volontaires ayant surmonté tous les obstacles rencontrés depuis le début de la formation. Afin de vérifier qu’ils ont bien assimilé tout ce qui leur a été appris, les instructeurs les soumettent à un exercice bien connu des Forces spéciales : la libération d’otages. Les participants doivent rapidement retrouver des photos d’ennemis et d’otages sur le terrain, ne pouvant faire appel qu’à leur mémoire pour s’y repérer. Puis, les stagiaires restants participent à une mission d’infiltration en terrain ennemi. Enfin, les ultimes rescapés sont soumis à un redoutable interrogatoire.