Oliver Kahn, c'était un visage, une gueule, une hargne à toute épreuve qui dissuadait n'importe quel attaquant de venir jouer le face à face.
Bien au-dessus des autres dès son plus jeune âge et ses débuts en Lorraine, le milieu offensif, capable de jouer aussi bien en 6 qu'en numéro 9, n'a fait qu'éclabousser la planète football par sa panoplie technique illimitée.
Beaucoup de gens le disent, il faut vraiment avoir connu George Best pour comprendre George Best. Au-delà du joueur, de ses qualités techniques, de vitesse, de frappe, c’est bien l’Homme qui a marqué le Royaume et qui a fait de lui le mythe qu’il représente aujourd’hui.
D’une longévité exceptionnelle, Maldini n’a jamais vraiment perdu de son niveau de jeu, de son charisme et de son fair play sur le terrain. En 25 ans de carrière, il n’aura reçu qu’un seul carton rouge.
Ambassadeur du Benfica Lisbonne à travers le monde, Eusebio nous a quittés le 5 janvier 2014 dès suite d’un arrêt cardio-respiratoire, provoquant une émotion nationale inouïe, un deuil national de 3 jours et une cérémonie gigantesque au stade de la Luz, l’antre du Benfica Lisbonne.
Le Football total avaient des principes, mais il avait un surtout un visage, celui d’un gamin d’une vingtaine d’années au physique trompeur doté d’un QI football hallucinant.
George Weah pouvait tout faire, marquer, dribbler, accélérer, dévorer, éblouir, et surtout profiter, profiter d’abord de cette alchimie parfaite entre puissance, technique et agilité qui ont affolé tant de fois les défenses adverses.
Keane était le type qu’il vous fallait pour gagner des titres, un joueur au leadership naturel et au charisme rare, le métronome des premières gloires de l’immense Sir Alex Ferguson qui l’a mené jusqu’à la victoire en Ligue des Champions en 99.
L’Empereur restera l’Empereur à jamais, le jeune adolescent qui séduisait l’Europe entière à Wembley est devenu en dix ans le plus grand, le plus reconnu et le plus titré des joueurs allemands.
Riquelme avait quelques défauts c’est vrai, mais il respirait le football, un football construit autour d’une maitrise parfaite du cuir, d’une vision du jeu fantastique et d’une protection du ballon à rendre fous n’importe quel adversaire.
La fidélité à leur club ont fait de ce des footballeurs des modèles de réussite individuels et collectifs, des légendes britanniques ayant cumulé à eux deux 1700 matchs jouées.
Le 1er juillet 2006, Zinedine Zidane jouera la plus belle partition de sa carrière face au Brésil, 8 jours avant la fin et 17 ans après le début de cette dernière.
Le merveilleux gaucher qui a fait le bonheur du Steaua était capable d’inscrire des buts de partout avec son pied gauche comme son pied droit, grâce à un équilibre du corps inouïe et une force de frappe impressionnante.
Ce grand gaillard d’1m87 a prouvé pendant plus de 15 ans qu’on pouvait devenir un très bon joueur de ballon sans forcément avoir la technique de Ronaldinho ou l’agilité de Maradona, mais simplement en ayant ce petit plus.
Diego n’a pas inventé le star system, il l’a magnifié, lui qui tout connu de l’Argentine à l’Italie, en passant par l’Espagne, le Mexique, les Etats-Unis ou même Cuba.
Rapide, agile, dur au mal et figure emblématique de la domination allemande sur le monde dans les années 80, Lothar Matthaus ne brillait pas particulièrement dans un domaine précis, mais ils étaient bons partout, tout le temps.
Une idole adulée et métaphorisée en un arachnide capable de tisser sa toile partout, pour tout arrêter et ne rien laisser passer, caché derrière une tenue noire appartenant désormais à l’histoire.
Eric Cantona, c’était beaucoup de choses à la fois, sur un terrain ou un plateau télé, pour une conférence de presse ou un derby, sur un grand écran ou derrière le petit écran.
La carrière de Ronnie, c''est une carrière faite de titres collectifs et de distinctions individuelles, une carrière immense mais qui aurait pu l’être encore plus avec une éthique de travail irréprochable et une vie nocturne moins agitée.
Dans un football d’aujourd’hui où il est de plus en plus compliqué de trouver des joueurs fidèles à leur club durant toute leur carrière, Puyol incarnait avec Totti, Carragher, Neville Maldini et bien d’autres cette obsession de fidélité qui ont fait d’eux des modèles de réussite individuelle et collective.
Esthète du beau jeu et du football à l’instinct, Enzo a rendu la vie difficile à bien des défenses dans ce style si particulier de faux numéro 9, capable d’artiller de loin, de monopoliser la balle ou de prendre le moindre espace disponible pour sanctionner chaque erreur défensive.
Pavel Nedved a trimbalé sa chevelure blonde à travers l’Italie et l’Europe pendant 18 saisons, un parcours en club marqué par des désillusions, des titres et des scandales.
Alors voilà, mon parcours, ma route, ma carrière est celle d’un joueur à la longévité dingue, très apprécié en France et adulé dans mon pays, qu’on aurait aimé retracer plus longuement mais le manque d’images de l’époque, notamment mon parcours en club, nous empêche d’aller plus loin aujourd’hui.
Ronald Koeman a trimbalé sa grande carcasse d’1mètre81 à travers les Pays-Bas, en ayant joué à la fois pour l’Ajax, le PSV et le Feyenoord Rotterdam, pour se constituer l’un des plus beaux palmarès de l’histoire du sport néerlandais.
Ce délicieux mélange d’amour, de technique et de fidélité a propulsé Steven Gerrard tout droit dans le coeur des supporters, des supporters qui ont toujours cru en lui, en chacune des équipes qu’il a tenté d’amener jusqu’au prestigieux trophée manquant depuis la saison 1990.
Vitesse dans les courses, prise d’information, technique balle au pied, jeu sans ballon, finition millimétrée, Il Fenomeno incarnait ce qu’il se fait de mieux chez un numéro 9, et ce dès son plus jeune âge.
Roberto Baggio fascinait par son style, son jeu, son look et sa résilience à toute épreuve. Le 9,5 transalpin pouvait marquer de partout, de n’importe quel façon et savait parfaitement switcher entre son rôle de pur créateur à celui de scoreur compulsif.
Pourquoi un joueur a-t-il été idolâtré à ce point en ayant joué moins de 400 matchs en carrière, et en ayant illuminé son sport pendant quelques saisons seulement ? La réponse vient tout droit du terrain entre les deux surfaces, le terrain de jeu de Fernando Carlos Redondo, là où il a su exprimer l’immense talent qu’il avait entre les pieds.
Sur le papier et dans la mémoire, le footbal total, c’était Cruyff, mais le football vraiment total, celui de l’attaque à outrance, de la défense agressive et de la permutation des joueurs entre eux sur le terrain, celui qui savait tout faire, bah c’était plutôt Neeskens.
Comment résumer la carrière de Didier Drogba ? Peut-être pas par ses deux dernières expériences en club du coté du Canada et des Etats-Unis, bien qu’il en ait évidemment profité pour continuer à marquer, encore et toujours.
Sa qualité de passe dans un petit périmètre ou via des ouvertures amenant une situation de but était incroyable et Alvaro pouvait débloquer un match à lui tout seul sur un éclair de génie.
Dans les années 70 puis 80, un joueur écossais a su faire parler de lui par sa combativité parfois, un peu débordante. Graeme Souness, milieu de terrain d’un mètre 80 facilement identifiable par sa moustache et sa chevelure caractéristique de l’époque, était un superbe joueur de football et l’une des pièces essentielles de la domination des Reds de 78 à 84.
Jean-Pierre Papin est sans aucun doute l’un des plus grands joueurs français de l’histoire, un attaquant virevoltant qui sentait le but et qui vivait pour marquer. Papin avait ce truc. Le ballon, le but, la meilleure manière de lier les 2.
En Suède, Henrik est une idole, membre de l’épopée de 1994 et du 8eme de finale contre le Nigeria en 2002, auquel l’attaquant a activement participé en inscrivant trois buts en quatre matchs au cours de la compétition.
En toute fin de match, dans les dix dernières minutes, Vasco obtient un coup-franc à plus de 30 mètres pour l’une de leurs dernières occasions de tuer le match. C’est alors que le numéro 19 dépose tranquillement le ballon a l’endroit voulu, prend une grande respiration et envoie une frappe en pleine lucarne qui qualifie Vasco de Gama pour la finale de la compétition.
Aujourd’hui, nous allons revenir sur la carrière du plus bel égérie d’Optic 2000 sur un terrain de football, et de l’une des couvertures FIFA les plus iconiques, le légendaire néerlandais Edgar Davids.
Imaginez, vous avez 19 ans. Vous sortez d’un Euro où vous avez porté les espoirs d’un royaume, dont vous êtes déjà le roi. Vous êtes transférés dans l’un des plus grands clubs d’Europe, pour vos débuts, à Old Trafford. La pression des projecteurs, des médias, des fans, et d’un pays maudit depuis 38 ans qui voit en ce petit bonhomme d’1 mètre 76, le futur de son football.
Dans une ambiance folle à l’Arena Barueri de Sao Paulo, Ceni retire son maillot pour célébrer non pas son premier, son deuxième, ni son troisième mais bien son centième but en carrière, un record absolu pour un gardien.
Thierry Henry, 1m88, la puissance et la vitesse, le buste droit et la tête haute et un charisme hors pair dont les anglais raffolent. Sous les couleurs des Gunners d’Arsenal coachés par Arsène Wenger, durant les plus belles années du club au début des années 2000, l’attaquant a marqué les esprits pour devenir tout simplement, l’un des tous meilleurs joueurs de l’histoire de la Premier League.
Le club rouge et noir n’a encore jamais été champion du Brésil depuis la création du championnat en 1959 et voit débarquer un adolescent depuis les équipes jeunes qui va propulser le club enfin, jusqu’aux sommets. Son nom: Arthur Antunes Coimbra, mais vous pouvez l’appeler tout simplement, Zico.
Évoquer El Nino, c’est se replonger directement en plein coeur des années 2000. Les cheveux longs, le bandeau, les chaussettes relevées, la panoplie était totale comme les 90, un ensemble que Fernando arborait à merveille chaque week-end sur les terrains ou pour ses sponsors.
Retour sur la carrière d’un joueur qui a fait des merveilles en Espagne, au Cameroun et ailleurs, retour sur la carrière de l’un des meilleurs joueurs africains de l’histoire et plus généralement l’un des plus grands numéros 9 de tous les temps, monsieur, Samuel Eto’o.
En difficulté dans le jeu et pas vraiment inspirés pendant toute la rencontre, les Anglais obtiennent le coup-franc de la dernière chance à la 92eme minute. Dans le même temps, l’Allemagne est allé prendre un point en Finlande ce qui lui permet de passer premier du groupe devant les Anglais. David Beckham, rayonnant pendant toute la rencontre au milieu du marasme anglais, a donc le ballon pour envoyer son pays, directement à la Coupe du Monde…
Dans le football, rentrer dans l’histoire est souvent synonyme de trophées, collectif ou individuelles. C’est une règle plus ou moins objective car comme toutes les autres, des exceptions viennent la confirmer. Parmi elle, il y a celle du brésilien Socrates.
l y a des buts qui fascinent, des buts qui comptent, des actions qui résument à elle seul la carrière d’un joueur de football. Quand Dennis Bergkamp inscrit ce but à la 90eme minute d’un quart de finale de Coupe du Monde contre l’Argentine, il envoie son pays en demi-finale de la compétition, insolent de technique et de maitrise.
En deuxième mi-temps, le numéro 19 va faire son apparition sur le terrain et va laisser un bon petit souvenir à la défense argentine, et en particulier au prodige de l’Albiceleste. D’abord, il offre une superbe passe dé pour Elano qui inscrit son deuxième but de la rencontre. Mais surtout, dans les derniers instants du match, Kaka récupère le ballon dans sa moitié de terrain et enclenche le moteur.
L’Ukraine est une terre de sport, et de nombreux champions sont issus de ce pays un peu plus grand que la France, dont forcément, de grands noms du football. Bien avant d’Andriy Shevchenko, dont l’aura a été portée par le romantisme des grandes années milanaises, ou même Igor Belanov, Ballon d’Or 1986 et finaliste de l’Euro 88, un autre attaquant a bercé le championnat soviétique et l’Europe, dans les années 70-80. Il s’appelle Oleg Blokhine, et voici, sa fabuleuse histoire.
Il était temps de s’asseoir et se consacrer à la première grande star du football, celle qui avant tout le monde, a réinventé le sport en instaurant ses règles, celle qui avant tous les autres, a redéfini le spectacle pour introniser son football, un petit joga bonito à la sauce des années 50-60.
Le 29 mars dernier, la Pologne de Robert Lewandowski éliminait les suédois dans le cadre du barrage à la Coupe du Monde 2022 au Qatar, une immense déception après les promesses du quart de finale en Russie et de la première place de son groupe à l’Euro 2020. À 40 ans, Zlatan ne pourra pas gouter au bonheur d’une troisième Coupe du Monde.
Les cheveux déjà très longs et le numéro 9 bien ancré sur le dos, Gabriel Batistuta fait sensation dans la compétition, il inscrit de nouveau un but contre le Brésil dans un match dantesque marqué par 5 cartons rouges, puis un dernier contre la Colombie pour terminer meilleur buteur et porter la sélection jusqu’à la victoire finale.