Jean est victime d'une agression près de l'entreprise de tannerie Legarrec. De son côté, Marianne découvre un bébé abandonné devant la sous-préfecture. La mère de l'enfant est une jeune clandestine qui a travaillé en secret pour le compte de Legarrec.
La cour de la sous-préfecture est envahie par du purin déposé par des agriculteurs mécontents. Ils protestent contre un projet de bretelle d'autoroute qui les chasserait de leurs terres. Marianne promet de réexaminer le dossier. Mais le ministre des Transports, en visite dans le département, ne l'entend pas ainsi.
Marianne, sous-préfète, se rend sur les lieux d'un accident de la circulation. Un diplomate a percuté le véhicule d'une agricultrice. Très vite, la hiérarchie s'en mêle. L'homme bénéficie de l'immunité due à sa fonction ; et il n'est pas question de faire des vagues. La fonctionnaire apprend que la victime est la maman d'une élève de son compagnon, Jean.
La sous-préfète Marianne Rivais est confrontée à un groupe de sans-papiers maliens mécontents de la situation insupportable dans laquelle ils se trouvent. Quant à Jean, qui dirige la thèse d'un détenu, il entend des rumeurs de mutinerie à la prison. Pour couronner le tout, une délégation européenne doit visiter l'établissement pénitentiaire. Enfin, Alain de Richebourg, important entrepreneur et meilleur ami du préfet, essaie de faire pression sur Marianne pour obtenir des subventions.