C’était hier, au salon VivaTech, la grand-messe annuelle des entrepreneurs du numérique, cette année très largement consacrée à l’intelligence artificielle. Une révolution technologique qui promet - on en a déjà parlé sur ce plateau - de bouleverser le monde du travail, la recherche médicale, la création artistique… mais qui pourrait aussi devenir un outil de surveillance de masse, à travers la reconnaissance faciale. C’est l’une de ses applications clé de l’IA et cette semaine, elle était au cœur de débats politiques. Lundi, les sénateurs français ont ouvert la voie à une expérimentation, notamment dans le cadre de la lutte antiterroriste. Alors qu’hier, les députés européens ont voté le principe d’une interdiction totale dans l’espace public. Alors la reconnaissance faciale, outil très prisé des régimes autoritaires, a-t-elle sa place dans nos démocraties ?