António Guterres a sonné l'alarme hier en Egypte. "Nous sommes sur l'autoroute de l'enfer climatique et nous avons toujours le pied sur l'accélérateur" a déclaré le secrétaire général des Nations unies lors de la COP27. Saurons-nous passer de la parole aux actes pour ce qui est peut-être le plus grand défi de l'histoire de l'humanité ? Un pacte de solidarité, c'est bien l'enjeu de la conférence internationale pour le climat qui a mis les inégalité climatiques au cœur des débats. Est-il normal par exemple, que le Pakistan qui émet moins de 1% des gaz à effet de serre au niveau mondial subisse de plein fouet les effets meurtriers du réchaufemment climatique ? Les pays riches ont-ils une dette envers les pays en développement ? Devons-nous désigner des coupables qui doivent payer pour leurs crimes climatiques ? Enfin, est-ce moralement acceptable de demander aux pays pauvres de limiter l'exploitation de leurs énergies fossiles pour sauver la planète ?