Notre Europe est mortelle et cela dépend de nous”. Un discours pour réinscrire ces élections européennes dans les grands enjeux, les grands bouleversements de notre temps…. Officiellement, ce n’était pas un discours de campagne, mais force est de constater que le Président y a longuement développé ce qui ressemblait à un programme : sa vision de l’Europe, articulée en 3 axes : la puissance, la prospérité et l’humanisme. Un discours centré sur les valeurs européennes et prononcé à la Sorbonne, lieu de savoir, de rayonnement français, qui porte l’héritage des Lumières… Mais ces valeurs démocratiques, humanistes, de droit et de justice ont-elles encore un sens à l’heure de la guerre et de la montée des populismes ? Le bilan du macronisme, en France comme en Europe, est-il cohérent avec les mots prononcés ce matin ?