Ce cinquième volet de l'histoire des plantes est exclusivement consacré au pollen et à son transport par le vent, qui joue le rôle de service postal. Les grains de pollen peuvent faire des centaines de kilomètres et passer des mers. La polynologie où science du pollen permet de reconstituer l'environnement végétal d'un homme ayant vécu il y a 400 000 ans.
Ce documentaire filmé dans le désert du Nouveau-Mexique (États-Unis), au jardin exotique de Monaco et aux îles Canaries nous apprend à distinguer cactées et euphorbes par l'observation de leurs fleurs.
Ce septième documentaire est composé de documents et dessins animés sur les fleurs des arbres et les fleurs à oiseaux pollinisées par les oiseaux au Sénégal, en Côte d'Ivoire, à l'Ile Maurice et en Amérique du sud. Expériences filmées en Allemagne et aux USA sur le comportement des oiseaux chauve-souris pollinisant les fleurs des baobabs d'Afrique.
Ce huitième volet de la série "l'aventure des plantes", intitulé "le contrat avec les insectes" montre l'importance du rôle des insectes dans la pollinisation des plantes. Ce document se déroule, pour la 1ère partie, au Brésil, sur le Rionegro dans la forêt amazonienne, lieu infesté de piranhas, serpents venimeux où se trouve la fleur du Victoria Regia, plante pionnière de la fécondation par l'insecte. En Indonésie, à Djakarta, un "monstre végétal" est fécondé par le scarabée. Présentations d'insectes divers des pays tempérés, coléoptères, diptères (mouches). Dans la forêt de Sumatra, fécondation par les mouches d'une fleur géante a l'odeur nauséabonde. Aux Indes, abeilles et bourdons fécondent aconits et digitales.
Ce documentaire consacré à l'évolution du monde végétal est composé de documents sur la communication des fleurs avec les insectes, les plantes à fleurs ayant besoin des insectes pour transporter leur pollen. Documents Filmés au Tibet, en Europe, en France, au domaine de Château Margaux et dans le désert avec macrophotographies, gros plans, dessins animés, images en accélérée.
Ce dixième documentaire sur le monde végétal illustre et commente comment les plantes protègent leurs organes reproducteurs : pollen et ovaires, et comment chez les fleurs les plus évoluées, l'ovaire est à l'abri : pommier, rosier, saule, figuier. Nombreuses séquences sur les arbres et les fleurs, sur le massacre des fleurs exemple pendant le carnaval de Nice.
Dans un désert d'Afrique du Sud où il n'a pas plu depuis un an, le désert aride se couvre de végétation après une averse. Au contraire un cacaoyer développe sa graine dès fécondation, un arbre vivipare le palétuvier "accouche" d'une plante directement sur l'arbre. Mais le plus souvent pour se reproduire la plante doit disperser ses graines. Les noix de coco utilisent la mer pour transporter parfois leurs graines vers d'autres continents. Le coton utilise le vent comme certains fruits planeurs, ceux du tilleul, du charme, du saule, du pissenlit. Dans le désert américain, le cactus lui, fait transporter ses graines par les animaux. Ces derniers les mangent et les rejettent un peu plus loin. D'autres fruits s'accrochent aux vêtements, aux poils des chiens. D'autres encore se catapultent, exemple pris en Union Soviétique.
Au cours de cette émission, nous voyons comment la nature travaille et perfectionne la fleur pour la miniaturiser et la socialiser. Miniaturisée, elle cesse sa domination et à la fleur unique (comme le magnolia filme au Magnolia Garden en Caroline du Sud), se substitue un ensemble, l'inflorescence, organisation de petites fleurs. Ainsi la jonquille (séquence à Gérardmer pour la fête des jonquilles), la lentille d'eau (séquence dans le marais poitevin), la fleur de carotte sauvage, exemples d'organisation sociale ou la fleur extérieure "déguisée" en pétales attire les insectes.
Ce dernier volet de la série est consacré à l'orchidée. L'émission nous mène des forêts tropicales où l'orchidée vit sur les arbres, aux Alpes du midi de la France où l'orchidée plus petite, vit en altitude. Ce dernier volet de la collection nous décrit comment cette fleur se farde, se parfume, se transforme pour attirer les insectes pour sa fécondation. Un dessin d'animation de Pierre LUGUY explique comment l'insecte est "trompé" et féconde le "Labelle" pièce de l'orchidée qui prend l'allure d'insectes. Une séquence du documentaire se passe dans des serres où sont cultivées les orchidées, en particulier dans une serre en Thaïlande, gros exporteur d'orchidées. Une autre avec un dessin d'animation explique l'évolution de la graine et la germination.
Nous suivons dans cette émission, à l'aide de nombreux plans, accélérés, trucages..., les étapes de la croissance des plantes : comment elles utilisent les racines pour se nourrir grâce à leur dispositif sensible à la gravité terrestre; la photosynthèse, leur sensibilité à la lumière suivant les espèces et les heures du jour ; leur reproduction grâce aux insectes. L'ensemble de ces plans, pris dans la nature ou en laboratoire, et accompagné d'un commentaire explicatif, donne une émission agréablement didactique.
Après le sommaire de toutes les curiosités que cette série nous propose, cette première émission a pour thème la force végétale opposée à la force animale. Nous apprenons ainsi que la présence d'un noyau permet de classer certaines cellules microscopiques dans la catégorie des animaux et son absence dans celle des végétaux... Ces deux grandes catégories s'affrontent sans relâche ; nous assistons ainsi à l'absorption d'une algue spyrogira par une amibe vampirella ; puis d'une algue bleue par une amibe identique mais l'algue une fois "avalée" par l'amibe s'en échappe en se détendant brutalement comme un ressort.
Comment la vie végétale peut-elle s'emparer d'une terre nue ? Un dessin animé nous retrace la naissance de l'île de Surtsey au sud de l'Islande, volcan surgi de la mer en 1963. En 1984, une équipe de "L'aventure des plantes" a recensé sur l'île les espèces végétales nées dans des conditions extrêmement pauvres, pratiquement grâce à l'apport d'éléments extérieurs tels que graines apportées par oiseaux migrateurs morts sur la plage, par les araignées ou par des œufs de poisson ; ils ont noté également dans le cratère l'apparition de mousses favorisée par l'humidité ambiante
Les plantes, par leur transpiration, renvoient au ciel 38 % de la pluie qu'elles reçoivent mais comment vivre là où il ne pleut jamais ? Dans le désert du Namib, elles se "débrouillent" pour absorber un brouillard venu toutes les nuits de la mer, notamment une plante étrange, la welwischia ou "pieuvre du désert" découverte en 1859 sur la "Côte du Squelette" ou la mésanbrianthème dont la fleur ne s'ouvre que s'il pleut assez pour projeter ses graines
Qui est le roi de la forêt, par rapport à sa biomasse ? La biomasse est la masse de matière vivante animale ou végétale à la surface de la terre. Sous forme d'un dessin animé, nous assistons à la remise des prix entre les divers candidats. Pour les végétaux, les arbres représentent 304 tonnes, les herbacées une à l'hectare. Pour le règne animal, le grand vainqueur est le ver de terre, 1 t à l'ha, alors que le cerf ne représente qu'un kilo, les lapins cinq. Fixant ainsi la mesure des rapports entre vie animale et végétale, nous apprenons que les chenilles au printemps lorsqu'elles se multiplient, rejettent plus de 100kg d'excréments par ha. Puis l'enquête nous entraine sur le sol et dans le sous sol où les petits insectes se comptent par centaines de milles et les microorganismes par milliards sur un hectare.
Certaines plantes vivent en parasite d'autres plantes. La plus extraordinaire d'entre-elle est le gui qui se reproduit sans jamais toucher le sol grâce à des oiseaux comme la fauvette à béret ou la grive. La graine est enduite d'une dose de glue qui résiste à l'estomac de l'oiseau. Celui-ci "largue" les graines par cordées. Seules les mésanges bleues réussissent à casser la graine, sauvant ainsi des milliers d'arbres d'une mort certaine. La graine se transforme en suçoir pour atteindre la sève de l'arbre qui en réaction développe des tumeurs de tanin limitant la progression du jeune gui. Mais celui-ci pousse à reculons, développe d'autres branches-suçoir et c'est pourquoi, si on coupe une touffe de gui, celle-ci repousse un peu plus loin.
Certaines plantes ont des lieux de résidence assez spéciaux, qui déterminent leur espèce. C'est ce que propose de nous montrer cette émission. Ainsi, nous découvrons les plantes des murailles, celles des falaises, comme l'ancêtre du chou, celles qui poussent sur les dunes (la giroflée des sables, la camomille, le chardon, l'immortelle...), celles que l'on voit dans les marais Salans de Camargue (la salicorne). On découvre également différentes plantes carnivores. Ainsi, aux États-Unis, dans les tourbières de Caroline du Nord, la droséra imite la rosée pour attirer fourmis et insectes. Dans les marais d'Amérique du Nord, la sarracenia produit un liquide sucré mortel où vont se noyer des larves de moustiques.
Le troisième règne, ni animal, ni végétal, c'est celui des champignons. Nous assistons, grâce à de nombreuses séquences en accéléré, à la croissance de plusieurs sortes de champignons ainsi qu'à la libération des spores.
La guerre ou la paix ? Défense du territoire, protection ou guerre bactériologique, tous ces termes militaires pourraient s'appliquer au combat sans merci que se livrent les plantes et les insectes. Mais il arrive cependant que ces mêmes plantes soient complaisantes à l'égard de leurs prédateurs. Les armes utilisées sont essentiellement des poisons auto-fabriqués.
Ce nouveau volet de l'aventure des plantes tente de nous faire découvrir les relations étranges existant entre les fourmis et certaines plantes. En Guyane, les fourmis Atta rapportent des morceaux de feuilles qu'elles découpent ensuite. Une fois dans la fourmilière, ces débris utilisés en litière, servent à cultiver un champignon. Le champignon nourrit les bébés fourmis.
Cette onzième émission est consacrée aux relations qu'entretiennent les hommes et les plantes : les plantes qui poussent par elles-mêmes chez les hommes (les rues, les murs) et les plantes que font pousser les hommes pour leur satisfaction (la pomme de terre) : plantes poussant entre les pavés (pariétaire, vergerette) et sur les façades, les plantes à insectes (papillons accrochés aux feuilles, chenilles, bourdons voletant devant une fleur)
Si l'empereur romain Auguste revenait aujourd'hui, il ne reconnaîtrait pas certaines plantes : mimosa, magnolia, cactées, géranium, etc..., arrivés en Europe bien plus tard. L'introduction de plantes dans certains milieux provoquent des catastrophes : destruction de la flore locale, ronces qui prolifèrent en "peste végétale" (lianes, liserons etc).
Mieux vaut-il être un arbre ou une herbe ? Là est la question posée par Jean Marie PELT pour sa dernière émission. Quelle forme de plante résiste le mieux aux aléas de la nature ? - Pour répondre à ces questions le réalisateur nous transporte dans diverses contrées où se trouvent des variétés d'arbres très anciennes et présente ensuite la remarquable adaptation de certaines herbes à des milieux hostiles. Afin de faciliter la compréhension des processus de croissance, les auteurs ont recours à une série de prises de vue en accéléré.