Après la Seconde Guerre mondiale, des mouvements de libération révolutionnaires éclatent un peu partout dans le monde. Des historiens, d'anciens terroristes, des avocats et des hommes politiques reviennent sur ces événements. Le premier a eu lieu en 1946, avec l'attentat de l'hôtel King David à Jérusalem qui précipite le retrait britannique et accélère la création de l'Etat d'Israël. Dans les années qui suivent, en Egypte, les Frères musulmans exhortent leurs corelégionnaires au djihad contre l'Occident et en 1966, Che Guevara lance, lors de la Conférence tricontinentale de La Havane, un appel à la révolution.
En 1972, un attentat suicide est perpétré à l'aéroport de Lod, en Israël. Cette attaque est revendiquée par le Front populaire de libération de la Palestine. Celui-ci a ouvert, depuis le début des années 1970, des camps d'entraînement où s'exercent des groupes armées venus du monde entier. Toujours en 1972, aux Jeux olympiques de Munich, le Fatah massacre la délégation israélienne. Quelques années plus tard, le Vénézuélien Carlos forme son propre groupe après avoir été exclus du FPLP. En Iran, la République islamique voit le jour et l'ayatollah Khomeiny sacrifie des bataillons d'enfants kamikazes qu'il lance dans le conflit avec l'Irak. C'est à ce moment que naît, au Liban, le Hezbollah.
Dès 1987, les islamistes radicaux déclarent la guerre aux Etats-Unis et recrutent des combattants. Ils sont envoyés en Afghanistan qui devient la plaque tournante du jihadisme mondial. Un premier attentat a lieu contre le World Trade Center en 1993 et en Algérie, les combattants algériens d'Afghanistan plongent le pays dans la guerre civile. Les attentats du 11 septembre 2001, à New York, provoquent un choc mondial. Dix ans après, son auteur, Oussama Ben Laden, est tué mais le terrorisme n'est pas mort. Les révolutions arabes portant au pouvoir les Frères Musulmans et le développement du nucléaire en Iran sont de nouvelles menaces.