Joseph Trupia. Il a été assassiné devant chez lui... sous les yeux de son fils de 14 ans. L'homme a reçu six balles en pleine poitrine alors qu'il était au volant de sa voiture, prêt à conduire l'adolescent au collège. Une exécution commise en plein jour, celui de la rentrée scolaire 99. Dans un tout petit village de l'Isère : Sardieu. Selon les témoins, le tueur portait un masque bizarre... et une casquette de base ball, qu'il a perdue dans sa fuite. Voilà de quoi sidérer les gendarmes de Grenoble, qui dépêchent aussitôt leur Section de recherche sur place. Qui pouvait en vouloir à ce bon père de famille - Un homme qui élevait seul ses trois enfants - ... En plongeant dans la vie de la victime, les enquêteurs découvrent que Joseph Trupia s'était fait un nom dans le milieu italo-grenoblois : "Monsieur Jo". Comme de nombreux siciliens, l'homme a quitté son île dans les années 60, persuadé de trouver à Grenoble et ses environs l'Eldorado dont il rêvait. La ville est ainsi devenue la "base arrière" de la mafia, qui y a implanté certaines de ses activités et de ses méthodes, tandis que les truands lyonnais, marseillais, ou corses savaient y trouver les caches, les armes, ou les hommes de main dont ils avaient besoin. Trupia, lui, donnait dans le proxénétisme. Au moment de son assassinat, il s'était "rangé des voitures", mais au plus fort de son activité, Monsieur Jo a mis jusqu' à douze femmes sur le trottoir. Dont la sienne. La propre mère de ses enfants. L'homme aurait-il laissé une "ardoise" derrière lui - Manqué un jour à sa parole - L'un de ses proches, membre de Cosa Nostra, se serait-il fait vengeance - Tandis que les gendarmes se lancent à la quête du tueur dans le "little Italy" de Grenoble, les enfants de Joseph Trupia suivent une autre piste... Celle d'un crime passionnel, à la sauce sicilienne.
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Bernard Faroux | Director |