L’absence de vraie confrontation entre tous les candidats et candidates à la présidentielle n’est pas du goût de tout le monde. Le président sortant n’est bien sûr pas obligé de descendre dans l’arène et la guerre en Ukraine l’en a définitivement éloigné. Posant en chef de guerre, Emmanuel Macron peut regarder de haut la mêlée. Et sans challenger réellement inquiétant face à lui, il semble assuré de sa place au second tour. Mais cette absence de débat risque de créer pour la suite un problème de légitimité.