Quand « Valeurs actuelles » a relayé, le 21 avril, la tribune dite « des généraux », interprétée comme un appel à la sédition, l’hebdomadaire d’extrême droite s’attendait-il à susciter si peu de réactions ? Le texte est en effet passé relativement inaperçu au moment de sa publication, les « grands médias » n’ayant pas jugé utile dans un premier temps d’interroger le personnel politique pour mesurer la gravité des faits ou la fermeté avec laquelle il fallait y répondre. Il aura donc fallu attendre plusieurs jours pour que quelques dirigeants de gauche s’emparent du sujet et en soulignent l'importance. Mais en ont-ils trop fait ou est-ce, au contraire, le gouvernement qui n’en a pas assez fait ?