Nos démocraties libérales semblent prises dans les tirs croisés entre, d’un côté, les nationalistes et néo-nazis et, de l’autre, ceux qu’il est désormais convenu d’appeler les « racialistes », les « indigénistes » ou bien les « décoloniaux », qui intriguent et demeurent finalement méconnus. Si la mansuétude et l’empathie sont de rigueur lorsqu’il s'agit de parler des électeurs des premiers, les seconds sont si infréquentables et scandaleux qu’il faudrait les chasser des universités comme des plateaux télévisés. Mais que veulent-ils, au juste ?