Emmanuel Macron veut remettre la question de l’immigration au coeur du débat public. Le voilà qui se met à questionner l’aide médicale d’état ou à reprendre à son compte la fameuse « insécurité culturelle » si chère aux pontes du Printemps républicain. Combien de temps avant qu’à son tour il ne se mette, comme ses inspirateurs, à fustiger les « racialistes » et autres « décoloniaux » qui, selon Zemmour ou Bouvet, gangrènent l’université ? Selon cette rhétorique, les antiracistes d’aujourd’hui seraient les véritables racistes de notre époque et, pourquoi pas, les fascistes de demain. L’équipe d’Ouvrez les guillemets a rencontré des étudiants étrangers de Lyon 2, qui faisaient samedi leur rentrée.