Près de vingt ans après que s’est concrétisée la privatisation de France Télécom, un procès s’est ouvert le 6 mai pour évaluer la responsabilité des différents acteurs dans la « vague de suicides » qu’a connu le groupe à la fin des années 2000. Transformer un service public en grande entreprise du CAC 40 implique de mettre au pas des salariés dont la culture d'entreprise n’est plus forcément en adéquation avec les exigences de la direction. Cela peut-il se faire sans heurts ? Il est temps de se poser la question car en ce moment même, le suicide semble être à nouveau « à la mode » à la Poste ou à la SNCF.