Le triomphe du macronisme, c'est aussi le triomphe d'une certaine vision du travail, émancipateur, qui permet de se construire, de s'ouvrir, de se réaliser pleinement. Et pourtant le travail tue, blesse et mutile. Certes les accidents du travail sont moins nombreux que dans les années 1970, mais les chiffres stagnent depuis quinze ans. De plus, les nouvelles formes de travail, précarisées, ubérisées, sont loin d'offrir aux travailleurs les garanties qu'avaient permis d'obtenir les luttes du salariat en terme de sécurité au travail. L'occasion pour Ouvrez les guillemets de reposer la question de la violence du travail, car s'il tue moins, il tue toujours – et toujours les mêmes.