On a coutume de se réjouir, en France, d’attirer chaque année un nombre impressionnant de touristes venus du monde entier. Quelle fierté ! Quelle masse d’argent, également ! Et voilà qu’à Lisbonne, Barcelone ou Venise, nos voisins se plaignent de ces mêmes visiteurs. Des actions citoyennes s’organisent et des politiques publiques se mettent en place afin d’endiguer cette marée de touristes, vécue par les habitants comme une calamité. Ont-ils un train d’avance et devrions-nous, à notre tour, nous inquiéter davantage de ce « grand remplacement » que des réfugiés de l’Aquarius ?