Le 2 Juillet 1997, en Normandie, John Griffin signale la disparition de sa fille de 23 ans, Elisabeth. Sa voiture est retrouvée sur le parking d'une cité de Lillebonne avec son sac à main contenant deux petits bouts de papier. L'un avec un numéro de téléphone, celui d'un certain Jean-Yves Morel, l'autre sur lequel est griffonné « Fred, le 24, à 10 heures ». Après trois mois d'enquête, il ne reste qu'un nom. Jean-Yves Morel est un homme sans histoire de 33 ans, marié, père de famille. Coïncidence troublante pour les enquêteurs : Marylène, sa belle-sœur avait disparu elle aussi un an auparavant. Le 9 octobre 1997, Jean-Yves Morel est convoqué à la gendarmerie. Il est 9h00 du matin. Sa garde à vue commence.
En juillet 1995, un appel anonyme informe la police que le décès d'un homme, Jean-Bernard Wiktorska, déclaré comme accidentel, serait en fait un meurtre. Il aurait été tué par sa femme et son amant. L'autopsie de son corps récupéré juste avant l'incinération confirme l'homicide. Les policiers interpellent le couple dénoncé par la mystérieuse informatrice ainsi que la femme chez qui ils sont découverts. Mais, lors de cette arrestation, l'homme prétend s'appeler Jean-Bernard Wiktorska, c'est-à-dire qu'il donne l'identité du mort. Ils sont transférés à la brigade criminelle de Versailles. Il est 13h15 le 20 juillet 1995, leur garde à vue commence.
Le 19 octobre 1991, à Elne, dans les Pyrénées-Orientales, Ingrid et Muriel, deux fillettes de 10 ans sont portées disparues. Les enquêteurs ne disposent d'un seul indice : un témoin dit avoir vu un individu dans une voiture blanche. Plus tard, par téléphone, quelqu'un avance le nom d'un homme déjà condamné pour des actes de pédophilie. L'hypothèse pourrait être sérieuse. Il faut faire vite, les fillettes sont peut-être encore en vie. Le suspect se nomme Christian Van Geloven. Il est interpellé à Saint-Dizier, à 800 kilomètres d'Elne, et emmené dans un bureau de la gendarmerie. Sa garde à vue commence.
Le 2 janvier 2001, aux Mureaux, deux jeunes garçons découvrent un sac de couchage abandonné. A l'intérieur, le corps ensanglanté d'une jeune femme. La victime va être rapidement identifiée, il s'agit de Jeanette O'Keefe, une étudiante australienne de 28 ans dont on avait perdu la trace sur les Champs-Elysées le 31 décembre 2000. Comment son corps s'est-il retrouvé dans cette cité de la banlieue parisienne ? Sans témoin, sans indice, cette affaire restera une énigme pendant de longues années. Ce n'est que huit ans plus tard, grâce à de nouveaux éléments d'enquête, qu'un suspect sera identifié. Un certain Adriano Araujo da Silva. Le 17 février 2009, à 6h30, il est interpellé chez sa compagne et transféré à la brigade criminelle de Versailles. Sa garde à vue commence.
En avril 2009, à Grand-Champ, en Bretagne, un cambriolage nocturne tourne mal dans la propriété des Le Couviour. Anne-Marie, 75 ans, meurt étouffée sous cinq mètres de ruban adhésif que les cambrioleurs lui ont collé sur le visage. Eugène, 90 ans, s'en sort indemne. Deux jours plus tard, un coup de fil anonyme dénonce un des cambrioleurs. Arrêté, celui-ci avoue qu'il s'agit d'un contrat : un meurtre maquillé en cambriolage, commandité par l'une des belles-filles du couple. L'enquête s'oriente notamment vers Josiane, la femme du fils aîné d'Eugène Le Couviour. Trois jours après le cambriolage, elle est interpellée à son domicile et rejoint la Gendarmerie de Lorient. A 17h00, sa garde à vue débute.
Le 30 mai 1995, à Saint-Andéol-le-Château, un incendie ravage la maison de la famille Bébien. Dans les décombres, quatre corps sont retrouvés : les parents et deux de leurs enfants. Mais tous sont morts avant l'incendie, abattus à bout portant par la même arme. Très vite, les gendarmes ont une conviction : ce quadruple meurtre ne peut être que l'oeuvre d'un proche. Ils resserrent leur étau sur les seules personnes à qui ce drame peut profiter : Samantha, la fille aînée, unique héritière, et Eric Bruyas, son mari. Le 14 juin à l'aube, le jeune couple est interpellé à son domicile et conduit dans les locaux de la gendarmerie de Givors. A 6h30, leur garde à vue commence.
En 2013, Maurice Boiteux est arrêté et placé en garde à vue par les gendarmes d'Angers : il est soupçonné de tentative d'assassinat sur sa tante.
En 2013, la police arrête Nicolas Charbonnier, soupçonné d'être "l'étrangleur de la Robertsau", un violeur et tueur qui a sévi à Strasbourg en 1985.
Par une nuit d'automne en 1995, Tatiana Anjar, 17 ans, s'évanouit dans la nature sans laisser de trace. Quelques années plus tard, les cadavres de Mokataria Chaib et de Marie-Hélène Gonzales vont être retrouvés atrocement mutilés. Ces trois jeunes femmes, jolies et brunes, ont tour à tour disparu la nuit aux abords de la gare de Perpignan entre 1995 et 1998. Alors que l'enquête piétine et s'égare dans de multiples pistes, un homme est confondu par son ADN le 10 octobre 2014. Après des années de traque et une enquête hors norme, le suspect est appréhendé par les agents de la PJ dans un foyer en banlieue.
Pendant l'été 2008, dans l'Ain, un petit garçon de 10 ans est assassiné de 44 coups de couteau. Les gendarmes étudient toutes les pistes. Une patrouille se souvient avoir contrôlé un couple de marginaux, qui se disaient pèlerins. Leur portrait-robot est aussitôt diffusé et ils sont repérés à 200 km de là, en Ardèche. Interpellés, ils sont ramenés dans les locaux de la gendarmerie de Bourg-en-Bresse. Très vite, les enquêteurs s'aperçoivent que le couple tient des propos délirants. Comment réussir à reconstituer les faits ? Une équipe de gendarmes s'occupe de l'homme, Stéphane Moitoiret, et une autre se charge de la femme, Noëlla Hego. Pour tenter d'établir la part de responsabilité de chacun, les gendarmes misent d'abord sur l'interrogatoire de la femme.
Après le meurtre de Maëva Rousseau, en avril 2012, l'enquête piétine jusqu'à ce que les policiers interpellent Alain Berruet, un proche de la famille Rousseau.
En mars 2013, le corps d'Anne Barbot est retrouvé dans sa voiture carbonisée. Quelques mois plus tard, son époux est arrêté ainsi que sa maîtresse.