1945 musste Frankreich die öffentliche Ordnung wieder herstellen, die Kommunisten bekämpfen und seine Kolonien verteidigen. Die Regierung erneuerte ihren verhängnisvollen Pakt mit der korsischen Mafia: Als Gegenleistung für ihre Unterstützung in Marseille, Tanger und Hanoi gewährten der französische Staat und das amerikanische CIA den korsischen Paten der zweiten Generation die Straffreiheit. Sie schmuggelte Heroin, arbeitete mit der sizilianischen Cosa Nostra zusammen, beherrschte das Glückspielmilieu und betätigen sich in den Geheimdiensten. Als die USA der „French Connection“ schließlich den Kampf ansagen, kommt ein Mann wieder einmal davon: Étienne Léandri. Dieser lebte an der Grenze zweier Welten und unterhielt enge Beziehungen zu dem Politiker Charles Pasqua.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, mafieux et politiques luttent main dans la main contre les communistes.
En 1947, la grève des dockers marseillais est brisée par l'action simultanée des Guerini, sollicités par la CIA, de la DST (Direction de la surveillance du territoire) dans le Sud-Est, et de Marcel Francisci et Jo Renucci, autres figures de la pègre, membres du service d'ordre gaulliste. Paris s'appuie par ailleurs sur la diaspora corse pour défendre ses colonies : de nombreux mafieux deviennent agents du SDECE, le Service de documentation extérieure et de contre-espionnage. Parallèlement, la French Connection déploie sa toile avec la complicité de l'État. Embourbée en Indochine, la France rachète des stocks de pavot en échange du soutien des populations locales et les écoule auprès des trafiquants corses de Saigon. La marchandise, venue également d'Iran, de Turquie ou du Liban, est transformée en héroïne dans les laboratoires français, expédiée vers les États-Unis grâce à aux liens tissés par Étienne Léandri avec la mafia sicilo-américaine, et l'argent est blanchi dans les cercles de jeux. Mais en 1969, l'élection de Georges Pompidou change la donne. Le président, qui collabore avec Nixon dans sa guerre contre la drogue, place ses hommes au SDECE et purge le SAC (service d'action civique), la police parallèle des gaullistes, également infiltrée par le milieu…