En vertu de la constitution, Alphonse Dumoulin est nommé président de la République par intérim. Il prend son rôle très à coeur, soucieux de redonner pouvoir et prestige à la fonction. Mais il ignore la gravité de la situation : la France est au bord la faillite, il faut trouver au plus vite 200 milliards...
Amandine Barzati reçoit à Paris le président du FMI et le commissaire de l'Union européenne pour obtenir un prêt. La réunion, qui s'annonçait comme une formalité, est bouleversée par l'intervention d'Alphonse, mais aussi par le ministre de l'Intérieur, toujours prompt à fomenter un nouveau complot...
La France cherche toujours 200 milliards. Amandine espère lever des fonds chez Goolag, son ancien employeur, en l'associant à un projet de recherche. Alphonse veut récupérer les sommes dues par les multinationales adeptes d'optimisation fiscale. Quitte à employer pour cela les méthodes douteuses de Danglard.
Après avoir déchiré me chèque de 200 milliards des Allemands, Alphonse lance l'idée d'un grand emprunt. Mais il ne partage pas la vision de la France proposée par Amandine dans son clip de campagne. Tandis qu'ils préparent chacun un film de leur côté, Danglard manipule les députés pour renverser Amandine.
Amandine évincée, Alphonse doit nommer un nouveau premier ministre alors qu'il lui reste 24 heures pour trouver 200 milliards. Danglard, furieux de ne pas avoir été désigné, organise une rencontre entre Alphonse et l'ambassadeur d'une grande puissance "amie", prête à aider la France mais sous certaines conditions...
Les grands de ce monde arrivent à Davos et assistent, ébahis, à la conférence d’ouverture. Jessica Springer, numéro 1 de Goolag, y présente la Goolag Chip, puce ultra connectée donnant accès à un savoir illimité. Alphonse Dumoulin, consterné par cette marche incessante vers le progrès, lance l’idée d’une Déclaration de l’homme déconnecté. Son horizon, dès lors, sera de recueillir le plus de signatures. Mais il rencontre déjà un premier obstacle. Danglard, déterminé à lui mettre des bâtons dans les roues, s’arrange pour que le Président de la République soit soupçonné du viol d’une femme de chambre.
Le séjour d’Alphonse prend des airs de polar quand une inspectrice débarque à l’hôtel pour enquêter sur le viol. Mais c’était sans compter sur la maladresse de Bison. Alphonse, suspect numéro 1, ne laisse pas distraire dans sa course aux signatures. Sa première cible : Carmen Carmensita, la présidente de la Commission Européenne. Seulement, elle ne signera qu’à la condition qu’Angela Merkel soutienne la Déclaration. Et quand on connaît le passif d’Alphonse avec ses amis «casques à pointe»...
Alphonse se démène pour obtenir des signatures mais le sort s’acharne contre lui: Julien, choqué par ses méthodes, vacille. Ensuite, la disparition de la femme de chambre commence à faire jaser. Danglard prépare un nouveau piège, encore plus diabolique. Alors Alphonse se méfie lorsqu’il croise son ennemi historique, Sir James, représentant à Davos la Perfide Albion. Celui-ci lui propose un marché très tentant : la signature du Royaume-Uni contre le soutien de la France pour un retour des Britanniques dans l’Union Européenne.
Alors qu’Alphonse multiplie les déconvenues, il se lance à l’assaut d’une nouvelle proie: le Cardinal Tuslinger, représentant du Vatican à Davos. A priori, une proie facile, tant les visées de Goolag sont incompatibles avec le message de notre Christ, loué soit-il. Pourtant, Alphonse découvre stupéfait que le Cardinal utilise les technologies de Goolag pour prêcher la bonne parole. Prêt à tout pour ramener cette brebis égarée sur le droit chemin de sa Déclaration, il provoque une crise de foi carabinée chez un Cardinal qui ne sait plus à quel saint se vouer.
Alphonse s’attaque maintenant au continent Africain. Faisant preuve d’un paternalisme déplacé, il peine à convaincre George Belaka, président du Burkina Faso. Ce dernier lui démontre à quel point il connaît mal son pays et ses besoins. Alphonse s’invente alors un destin africain qui rencontre un écho tout aussi surprenant qu’inattendu chez Belaka.
La menace se rapproche d’Alphonse, qui a échappé de peu à une tentative d’assassinat. Cela ne le freine pas pour autant dans ses tentatives. Il compte bien convaincre Luo Jing, la ministre des affaires étrangères chinoises de passage à Davos. L’occasion est trop belle : « 1 milliard 400 millions, ça c’est de la signature ! ». Et le Dalaï Lama peut bien aller se rhabiller.
Vera informe Alphonse que le Président Poutine a lu sa Déclaration. Il la trouve admirable. Mais il ne la signera pas. La France ne s’est pas montrée amicale envers la Russie ces derniers temps. Heureux hasard, voici qu’il se présente à Alphonse l’occasion de prouver sa russophilie: des chars russes sont entrés en Gagaouzie dans la nuit. Les chefs d’Etats multiplient les déclarations scandalisées. Alphonse condamnera-t-il à son tour ou se laissera t-il bercer par le doux son des violons russes?
Tandis qu’Alphonse accumule les échecs, le système Goolag montre ses limites: après moults bugs, Jessica Springer disjoncte et renonce à sa puce, consciente de sa dangerosité. C’est exactement ce qui intéresse Danglard. Tombée entre ses mains, il l’utilise pour mettre à exécution son ultime plan, le plus maléfique. L’occasion pour Alphonse de se rattraper et de prouver à la face du monde que «science sans conscience n’est que ruine de l’âme».