Le jardin botanique de Cranbourne présente artistiquement 170 000 plantes, uniquement originaires d'Australie. Cette série explore des jardins récents et les solutions innovantes déployées par leurs créateurs pour façonner des espaces de respiration et de poésie dans un monde de plus en plus urbanisé. Aujourd’hui : avec ses cent soixante-dix mille plantes, Cranbourne, au sud-est de Melbourne, réinvente le jardin botanique en ne rassemblant que des espèces originaires du pays et en ajoutant à la vocation conservatoire une dimension artistique pour mieux raconter la diversité des paysages australiens.
Le Zhongshan Shipyard Park revisite l'art traditionnel du jardin chinois en intégrant une dimension écologique. Le Zhongshan Shipyard Park, un espace écologique, compense la frénésie urbaine de l'Empire du Milieu. Relié à la rivière Qijiang, il est conçu sur des niveaux différents et marie ponts et plantations en terrasses.
Dans l'immense jardin tropical Inhotim, la démesure des oeuvres d’art rivalise avec la nature brésilienne.
Dans les collines rondes et tourbeuses de l'Écosse se trouve le domaine de Portrack House. Entre les rhododendrons et les allées bordées d’hêtres séculaires, la vieille demeure géorgienne aurait pu dormir longtemps si un couple ne lui avait réservé une autre destinée. Lui est architecte, elle paysagiste. Il a théorisé le postmodernisme, elle est spécialiste du jardin chinois. Ensemble, ils ont créé le "jardin de la spéculation cosmique".
C’est au sud du Japon, sur la petite île d’Awaji, que se niche le complexe d’Awaji Yumebutai, dont le nom signifie "une scène pour les rêves". Le site abrite un centre de conférences, un théâtre à ciel ouvert, l’une des plus grandes serres du pays, ainsi qu’un jardin mémorial conçu par l’architecte Tadao Ando en hommage aux victimes du séisme de Kobe, qui a dévasté la région en 1995. L’ensemble célèbre ainsi la coexistence de l’homme et de la nature, tout en rappelant son fragile équilibre.
En 1998, les Quibel, un couple de pépiniéristes normands, s’installent sur un terrain agricole situé dans la banlieue de Rouen. Un emplacement banal, dans un verger de pommiers, à une époque où les jardins alentours célèbrent plutôt les inflorescences en boule des hortensias. Pourtant, le lieu s’apprête à devenir l’une des plus belles réussites du courant du mouvement New Perennial, qui favorise les associations de vivaces et s’inspire des paysages naturels pour susciter l’émotion au jardin. Au creux des champs, les Quibel honorent les graminées, ces herbes folles et sauvages dont le foisonnement vaporeux a donné son nom au jardin Plume.
À l'ombre de hauts-fourneaux désaffectés, le lieu s'est imposé comme la référence en matière de friche industrielle réhabilitée. Sur le site de 200 hectares situé à Duisbourg, en plein cœur de la Ruhr, le paysagiste Peter Latz et son équipe ont réussi le tour de force de transformer en parc paysager un terrain défiguré par d'immenses usines et des sols abîmés par un long passé industriel.
L'île de Lanzarote, aux Canaries, est un bout de terre aride hérissé de volcans et battu par les vents. Dans ce décor de pierre et de cratères se cache un étrange jardin, dédié à une espèce végétale très résistante au manque d'eau : le cactus. Dernière oeuvre de l'artiste César Manrique, le jardin des Cactus, à Guatiza, réunit des centaines d'espèces pour de surprenants tableaux végétaux.
Qui aurait imaginé qu’un jour ce parcours de gratte-ciel et d’herbes folles s’imposerait comme la référence des parcs d’aujourd’hui ? À la fois sauvage et urbaine, elle est devenue l’un des symboles de New York : à 9 mètres de haut, la High Line embarque son promeneur dans le gigantisme de la Grande Pomme. À la fois sauvage et urbaine, elle est devenue l’un des symboles de New York : à 9 mètres de haut, la High Line embarque son promeneur dans le gigantisme de la Grande Pomme. Qui aurait imaginé qu’un jour ce parcours de gratte-ciel et d’herbes folles s’imposerait comme la référence des parcs d’aujourd’hui ? Cet itinéraire dans l’azur prend appui sur une ruine postmoderne, une vieille ligne ferroviaire qui a vu s’écrire une page entière de la métropole américaine. Livrée à la friche, l’infrastructure décrépie – sauvée in extremis de la démolition par l'association des Amis de la High Line – se transforme en espace public à l’aube des années 2000. À la manœuvre, le cabinet de paysage Fields Operations, l’agence d’architecture Diller Scofidio + Renfro, ainsi que le jardinier Piet Oudolf. Aujourd’hui ultrafréquenté, l’endroit est devenu le point de rencontre des New-Yorkais, réinterprétant ainsi la tradition de la promenade urbaine.
