Parce qu'à la maison, à Paris, ça ne se passe pas bien entre le papa et la maman de Marinette, alias « Mamette », sa mère décide de laisser la fillette à ses grands-parents à la campagne, le temps que les choses se calment. Propulsée dans un univers dont elle ignore tout et découvrant une famille qu'elle n'a jamais rencontrée, Marinette déchante et n'a qu'une idée en tête : quitter la ferme !
À chaque fois c'est pareil : Marinette ne peut pas passer du temps avec Jacques et Jeannot sans que ça dégénère entre les deux garçons. Cette fois, en se battant, ils ont même cassé la cabane que Jeannot était en train de se construire. C'en est trop pour Marinette qui les laisse en plan. Sauf que le lendemain, Jeannot tient Marinette pour responsable de la destruction de sa cabane...
Marinette a la pression : Pépé lui a confié la garde du troupeau de chèvres. L'apprentie fermière, avec l'aide de Jacques, se montre très appliquée mais c'était sans compter sur la jalousie de Jeannot. Ce dernier, ne supportant pas de la voir avec Jacques, disperse tout le troupeau ! Dans l'immensité de la campagne, Marinette va avoir bien du mal à retrouver ses chèvres...
Marinette est aux anges. Avec Jacques, ils sont partis pour une chasse au trésor ! Sauf que ce qui devait être une chouette excursion entre les deux amis vire à la foire d'empoigne. Chacun a son idée sur la manière de mener l'expédition et se dispute la direction des opérations. Seule la découverte du trésor pourrait les apaiser...
À la ferme, une lapine a mis bas et, tous les jours, Marinette vient s'occuper de ses petits qu'elle trouve trop mignons ! Mais un matin, son grand-père lui annonce que la maman lapine leur servira de repas dominical? Marinette est horrifiée : elle doit absolument sauver la mère lapin et ses petits pour leur éviter ce funeste destin.
Marinette confie à Jacques que sa maman lui manque terriblement. Jacques se rappelle que le couple d'instituteurs du village a un téléphone. Et s'il n'est pas question de demander à la terrible Berthe Chignole de le leur prêter, c'est en catimini que Jacques et Marinette vont tenter de pénétrer dans leur appartement...
Marinette n'en peut plus de Suzon qui la gronde tout le temps. Jeannot lui assure que si sa tante avait un amoureux, elle lui ficherait la paix. Dès lors, la fillette n'a plus qu'une idée en tête : faire en sorte que leur voisin Norbert et Suzon tombent amoureux...
Biquette, la chèvre de Marinette, est souffrante. Complètement amorphe dans le pré, sa respiration se fait de plus en plus faible. La personne la plus proche qui pourrait sauver la chèvre, c'est Mariote, la sorcière du village. La fillette prend son courage à deux mains et va toquer à sa porte. Mariote est prête à l'aider mais pour ça, Marinette va devoir jouer les apprenties...
Marinette doit garder Raymond, le bébé des Rousset, et ne pas bouger de la ferme. Sauf que lorsque Jacques lui propose une balade, la tentation est trop grande et elle le rejoint avec le bébé. Mais bien vite, l'équipée se fait surprendre par un orage et doit vite mettre Raymond à l'abri dans la maison abandonnée...
Marinette trépigne d'impatience : avec Pépé ils vont à la kermesse du village. Mais une fois arrivée, la fillette déchante. Tout le monde se connaît au village, les enfants la regardent d'un drôle d'oeil et la traitent de parigote. Joséphine, le garçon manqué, prend même un malin plaisir à la provoquer en duel...
Pour célébrer la fin des moissons, la famille de Marinette et les Rousset organisent un banquet et un bal ! Marinette se réjouit de cette fête d'autant que c'est à elle que revient l'honneur de la première danse ! Mais elle déchante quand elle découvre que Pépé et le père Rousset voient en cette fête l'occasion de la rapprocher d'un des jumeaux en vue de les marier plus tard...
Marinette s'occupe du potager avec plaisir car elle projette de participer au concours agricole de la plus grosse citrouille. Ce qu'elle ignore, c'est que Jacques aussi fait pousser une citrouille. Quand Jacques et Marinette découvrent qu'ils sont concurrents, il n'y a plus d'amitié qui tienne et ils se lancent dans une bataille sans merci pour la victoire..
Une tempête a soufflé sur la campagne et la maison des Rousset a été endommagée. Pépé, qui ne déplore que des petits dégâts, propose à son copain de l'héberger avec sa famille. Marinette est ravie : ça va apporter de la vie à la ferme et elle va pouvoir profiter à fond de sa copine, Ninon
Gourmande, Marinette n'a pas résisté à l'envie de goûter aux confitures de la ferme. Sauf que, maladroite, elle fait tomber les pots et demande à Jeannot de l'aider à tout cacher avant le retour de Suzon et Pépé. Malheureusement la tante et le grand-père vont surprendre Jeannot et l'accuser à la place de Marinette...
Ce sont les moissons et tout le monde est sur le pont mais on manque de bras. Marinette propose que Jacques y participe mais Pépé s'y oppose catégoriquement, sous prétexte que Jacques est un vaurien. Ne supportant pas qu'on traite ainsi son copain, Marinette va tout faire pour contrecarrer cette interdiction
Suzon est catégorique : Marinette a interdiction de sortir avec le bel atlas qu'elle lui a prêté. Mais voilà la fillette qui bouquine tranquillement l'atlas dans le pré. Sauf que les jumeaux Rousset l'observent tapis dans l'ombre, très attirés par le beau livre... Et quand ils parviennent à le voler à Marinette, une guerre des nerfs s'engage pour le récupérer !
Un cri de joie retentit dans la ferme : Marinette vient de recevoir une lettre de sa mère qui lui annonce qu'elle vient la chercher. Finie la campagne, bonjour Paris !
Depuis quelques temps sévissent des attaques de poules et Pépé doit dénombrer plusieurs pertes. Si Jeannot assure à Marinette, preuves à l'appui, que c'est Jacques qui est responsable de tout ça parce qu'il serait... un loup-garou ; Pépé quant à lui, organise une battue avec le père Rousset pour capturer la bête...
Marinette n'en peut plus de Berthe et cache des bogues de châtaigne bien piquantes dans le tiroir de sa maîtresse. Mais quand Berthe se pique les doigts, elle menace toute la classe d'une punition mémorable si le coupable ne se dénonce pas...
Cette fin d'automne est vraiment difficile pour Marinette et, de son côté, Jacques n'en peut plus de la sévérité de son père et de l'école. Alors un soir, les deux amis décident d'organiser une grande fugue : direction Paris !
Louis a prétendu que si la mère de Marinette l'a laissée à la campagne, c'est parce qu'elle n'en a rien à faire d'elle. Marinette invente un mensonge pour lui clouer le bec : elle prétend qu'elle va voir sa mère à Paris les jours prochains ! L'annonce se répand et même Berthe demande à la fillette de lui ramener des caramels de Paris...
Louis et sa bande ont volé la cabane de Marinette, Jacques et Jeannot, qui sont bien décidés à la récupérer. Mais face à la ténacité de Louis et sa bande, bien vite le ton monte entre les trois copains et Marinette se retrouve exclue de la bataille sous prétexte qu'une fille ça ne sait pas commander
Les garçons se moquent d'Enrique et profitent de sa naïveté. N'y tenant plus, Marinette vole à son secours et bientôt une rumeur se propage : si la parigote a pris la défense de l'espagnol c'est parce que ces deux-là sont... amoureux !
Durant le dîner, Suzon, pour s'amuser, demande à chacun d'avouer une bêtise restée secrète jusque là. Quand vient le tour de Marinette, elle hésite... Et elle a raison ! Quand sa tante apprend que la fillette a laissé filer en cachette des lapins dans la nature quelques mois plus tôt, Marinette se fait punir : elle travaillera toute la journée à la ferme...
Ce matin, Marinette peut traîner au lit car Suzon n'est pas là. Mais son repos est de courte durée, car elle entend Pépé et Mémé qui se chamaillent pour des broutilles. Prise en étau entre son grand-père et sa grand-mère, Marinette fait tout pour les réconcilier...
Marinette, n'en pouvant plus de la ferme et de ses corvées, passe tout son temps chez les Lebroquin. Elle est chouchoutée par le couple de quincaillers et participe même avec Séraphin à la conception d'une boîte-à-musique-épluche-légume pour le concours des inventeurs, avec un voyage à Paris à la clé. Bien évidemment, Marinette cache ses sorties à Suzon...
Les Chignole organisent une sortie dans les bois et perdent un élève : le p'tit Dédé. Tout le monde cède à la panique sauf Marinette qui connaît bien les environs. Elle propose qu'ils aillent demander de l'aide à la Mariote. Mais les enfants ne sont pas rassurés à l'idée d'être confrontés à celle qu'on prénomme « la sorcière »...
Marinette découvre que Robert rackette les goûters de ses camarades pour ensuite les donner à... Jacques ! Furieuse, elle demande des comptes à son ami qui semble tout ignorer du trafic et assure que Marinette a inventé cette histoire. Qu'à cela ne tienne, Marinette va piéger son goûter et se le faire voler par Robert. On verra qui est le menteur !
Depuis que Berthe a la grippe, Louis, qui assure le rôle de responsable de classe, est insupportable à jouer les petits chefs. Les écoliers n'en peuvent plus et, à l'initiative de Marinette, réclament à Lucien des élections de délégué de classe. C'est Marinette qui se présente contre Louis et la campagne promet d'être impitoyable !
Marinette est ravie : Berthe vient de lui remettre la croix d'honneur pour sa rédaction. Alors qu'à la sortie de l'école elle se réjouit, tous les élèves filent jouent à des courses d'escargots clandestines organisée par Louis et Jo. Marinette voudrait bien y participer mais Jo et Louis sont catégoriques : si elle veut jouer, elle doit miser sa croix d'honneur...
Depuis quelque temps, Marinette trouve qu'elle est de mieux en mieux intégrée à l'école. Mais la venue de Jeannot à l'école pour réparer le toit va mettre fin à cette accalmie. En effet, le jeune ouvrier ne cesse de coller Marinette dans la cour de récré si bien que la fillette est vite associée à celui qu'on appelle : «l'idiot du village»
Pour la fête du village, Berthe organise une chorale avec les élèves. Marinette ouvrira le récital en duo avec Jacotte. Sauf que cette dernière chante comme une casserole. À ce rythme c'est la honte assurée et Marinette en blêmit d'avance car tout le village ainsi que Jacques seront présents...
Marinette est déçue : elle connaissait par coeur ses tables de multiplication mais au moment du devoir, c'est le trou noir ! Alors quand la réponse lui revient pendant la récréation, elle va corriger sa copie, profitant de se retrouver seule dans la classe. C'était sans compter sur Martine, la fayotte, qui la surprend...
Le chemin pour rentrer de l'école est si long que Marinette ne peut plus passer de temps avec ses copines, Jacotte et Gisèle, à la sortie de classe. Marinette a alors l'idée d'organiser un club pour ses copines dans la cabane. Mais Jacques et Jeannot dont c'est aussi la cabane s'y opposent...
Depuis que Jacques est retourné à l'école, Marinette s'aperçoit qu'il plaît à sa copine Gisèle. Cette situation n'est pas sans attiser sa jalousie. Mais quand Gisèle lui demande des conseils pour faire plaisir à Jacques, Marinette est bien embêtée...
Dans la campagne, il y a une colline que jamais personne n'a réussi à descendre en entier en luge tant elle est pentue. C'est pour ça qu'on l'appelle « la colline de la peur » ! Mais un jour Jacques, Jeannot et Marinette se lancent le défi d'affronter cette colline. Marinette, qui n'a jamais fait de luge de sa vie, veut prouver aux garçons qu'elle en est capable...
Rendez-vous est pris ! Demain Marinette et Jacques iront patiner sur la rivière gelée. Sauf que le lendemain, Jacques ne vient pas. Furieuse qu'il lui ait posé un lapin, Marinette l'attend de pied ferme à l'école pour lui passer un savon. Sauf que le lendemain, Jacques ne vient pas non plus...
Marinette a recueilli un corbeau affaibli par l'hiver mais Jeannot, persuadé que ces oiseaux apportent le malheur, le chasse non sans quelques conséquences fâcheuses... En effet, Jeannot est certain que le corbeau lui a jeté le mauvais oeil ! Il faut dire que le garçon multiplie les malchances, rendant la vie impossible à la ferme...
Berthe a demandé aux élèves d'écrire un poème mais, forte tête comme à son habitude, Jacques n'a pas l'intention de se soumettre à l'exercice. Alors pour éviter qu'il soit puni, Marinette écrit son poème à sa place. Et le lendemain Jacques reçoit les compliments de Berthe. Galvanisé par ces encouragements, il demande à Marinette d'être son auteure de l'ombre. D'abord contente de l'aider, Marinette est de plus en plus exploitée par Jacques et hésite à tout dévoiler...
Marinette n'a pas le temps de profiter des premiers flocons de neige que déjà Suzon la houspille. Rapidement le ton monte entre elles et Marinette file à l'école en hurlant qu'elle serait mieux sans sa tante ! Ce que Marinette ignore, c'est qu'elle va expérimenter la vie sans Suzon plus vite qu'elle ne l'imagine. À cause de la tempête de neige, la voilà contrainte de rester à l'école, à vivre sous le même toit que son intraitable institutrice...
Jacotte aimerait tant partager la vie d'aventure de Marinette : naviguer sur la rivière, grimper aux arbres de la forêt... Marinette propose à son amie de l'amener en excursion pour leur prochain jour de repos mais Suzette, la maman de Jacotte, s'y oppose catégoriquement. Tant pis, les filles vont partir en cachette ! Mais leur fugue est bien vite découverte et la sanction tombe : les deux amies ont interdiction de se voir et se parler...
Pépé s'est blessé en glissant sur une plaque de verglas. Ainsi immobilisé, c'est à Marinette que reviennent les tâches qui lui incombaient. Mais la fillette est vite débordée et Jeannot vient lui prêter main forte. Sauf que rapidement le garçon se montre particulièrement collant et envahissant à jouer les chevaliers servants. À bout, Marinette va tout faire pour se débarrasser de Jeannot en douceur. Et pour ça il va falloir guérir Pépé...
Depuis quelques temps la rumeur circule qu'un rôdeur traine dans les environs. Et justement, Marinette découvre, avec Jacques et Jeannot, les traces du passage de quelqu'un dans leur cabane. Et si c'était le rôdeur ? Dès lors, les enfants se mettent en tête de découvrir son identité d'autant qu'il leur a volé des affaires qu'ils veulent absolument récupérer. La traque ne fait que commencer...
Entre les corvées de la ferme et les devoirs de l'école, Marinette ne s'en sort plus. Épuisée, elle fait tout mal et se fait réprimander d'un côté comme de l'autre par Berthe et Suzon. Il va falloir que Marinette fasse comprendre à Suzon qu'elle doit aménager son emploi du temps. Mais sa tante s'y refusant, Marinette met au point une stratégie pour intervertir leurs rôles : Suzon fera ses devoirs pendant que Marinette s'occupera de la maison...
Pendant le marché Suzon confie des sous à Marinette pour rembourser les quincaillers d'un précédent achat. Sur le chemin, la fillette s'arrête ébahie devant un étal de foulards. Ils sont si jolis et le marchand est si persuasif que Marinette ne résiste pas à la tentation de s'acheter un foulard avec l'argent destiné aux quincaillers. Maintenant il s'agit pour la fillette de trouver une autre façon de rembourser les Lebroquin sans se faire démasquer par Suzon...
Marinette est impatiente : bientôt il y aura des chevreaux à la ferme ! Sauf que l'inquiétude gagne tout le monde car la mise bas de la chèvre s'annonce mal. Jeannot file chercher des plantes chez sa mère pour apaiser la future maman. Mais après une heure, il n'est toujours pas revenu. Inquiète pour la chèvre en peine et pour son ami, Marinette part à la recherche de Jeannot. En chemin, elle découvre le sabot de son ami enfoui sous la neige et le bocal de plantes abandonné. Il n'y a aucun doute, il est arrivé quelque chose de grave à Jeannot...
Un soir, Pépé raconte à Marinette l'effrayante légende d'Esclarmonde. Celle d'une jeune fille dont le fantôme hante la forêt. Quiconque a le malheur de croiser son chemin, se retrouve maudit. Marinette frémit d'autant plus qu'elle pense avoir croisé Esclarmonde sur le chemin de l'école. Ses doutes se précisent quand elle accumule les malchances. Elle est maudite, c'est sûr ! Marinette va tout faire pour conjurer la malédiction...
Il y a eu un vol dans l'école. Jacques, coupable tout désigné, est accusé à tort. Ecoeuré par tant d'injustice, il fuit et se réfugie dans la cabane malgré le froid et la neige. Marinette, qui ne peut se résoudre à le voir se rendre ainsi malade, le cache à la ferme. La voilà qui se retrouve face à plusieurs défis : remettre Jacques sur pied, veiller à ce qu'il ne soit pas découvert par Suzon et Pépé et prouver son innocence pour qu'il puisse revenir à l'école.
Émile, Suzon et Guiguitte, se retrouvent coincés dans un autre village à cause de grosses tombées de neige si bien que Marinette se retrouve seule à la ferme. Elle voit là l'occasion d'inviter Jacques mais Jeannot, jaloux, s'incruste rapidement. Et Marinette, face aux deux garçons à gérer, va se rendre compte qu'il n'y a qu'un pas pour se montrer aussi autoritaire que Suzon... au risque de se fâcher avec ses deux amis !
Une épidémie de poux se répand dans la région. Pour y faire face, Berthe est catégorique : tout élève qui se grattera la tête aura les cheveux rasés. Marinette ne s'en inquiète pas, mais, au cours d'une cueillette de champignons, Jacques lui transmet ses poux...