Sur les bords de la Loire, Amboise, une commune de 14 000 habitants, à une vingtaine de kilomètres de Tours. Une ville à l'apparence tranquille qui doit sa renommée à son château royal bâti au 15e siècle. Mais derrière la carte postale, il y a une réalité plus sombre... Aujourd'hui, la ville affiche un taux de délinquance comparable à celui des grandes agglomérations de la région. Une situation que les gendarmes locaux ne connaissent que trop bien. En un an, leurs interventions ont augmenté de 20 %. Vols, conflits de voisinage ou encore violences conjugales : les 46 hommes de la brigade sont constamment sollicités. Quand la situation est explosive, les hommes du PSIG, le Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie, sont en première ligne. Et vous le verrez, face aux individus agressifs, ils se montrent inflexibles. Vous suivrez ces gendarmes d'élite pendant une traque au cœur de la nuit. Leur cible, un homme en fuite qui a attaqué sa femme avec une machette… Mais ces hommes d'action doivent aussi souvent jouer les médiateurs, notamment quand ils font face à des personnes marginalisées. Tantôt fins négociateurs, tantôt fermes : les gendarmes doivent s'adapter à tout type de situation. L'autre fléau qui les mobilise, ce sont les accidents de la route. En 2018, le nombre de tués sur les axes du département a augmenté de 20 %. Quand un accident survient, les gendarmes sont systématiquement appelés. Ils doivent sécuriser les lieux mais surtout faire la lumière sur ce qui s'est passé. Une tâche parfois plus complexe qu'il n'y paraît…